Edito – Fête de l’ascension
«Car le Seigneur Jésus, le Roi de gloire, vainqueur du péché et de la mort, s’élève aujourd’hui au plus haut des cieux devant les anges émerveillés, lui, le Médiateur entre Dieu et les hommes, Juge du monde et Seigneur de l’univers. Sans quitter notre condition humaine, le premier, il entre au ciel, tête de l’Église et commencement de tout ce qui existe, et il donne aux membres de son Corps l’espérance de le rejoindre un jour. » (1ère préface de l’Ascension du Seigneur).
L’Ascension est une des composantes du mystère pascal dont nous faisons mémoire à chaque messe, lorsqu’après l’anamnèse, le célébrant dit : « En faisant mémoire de ton Fils, de sa Passion qui nous sauve, de sa glorieuse résurrection et de son ascension dans le ciel. » Elle marque le passage définitif du Christ de ce monde au Père. Désormais, les Apôtres ne verront plus le Seigneur Ressuscité et deux anges les interpellent alors qu’ils cherchent encore Jésus du regard, après sa montée au ciel : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? » (Ac 1,11).
Le Christ remonte vers le Père et promet de donner son Esprit Saint et d’être présent autrement auprès de tous, entre autre par le mystère de l’Eucharistie. C’est un mystère de départ et d’absence que nous célébrons dans la fête de l’Ascension mais aussi de communion entre le ciel et la terre, d’envoi en mission où les disciples sont alors responsables de la suite de l’œuvre du Christ sans être laissés à eux-mêmes mais recevant la force de l’Esprit Saint.
Par l’évènement de l’Ascension Dieu et les hommes se retrouvent encore davantage unis pour l’éternité par le Christ : « Il s’élève au ciel pour nous rendre participant de sa divinité » (2ième préface de l’Ascension du Seigneur)
Soyons dans la joie de célébrer un si grand mystère, nous avons une place en Dieu !