Edito – Pâques à la Pentecôte

Edito – Pâques à la Pentecôte

Dimanches 28 avril et 5 mai 2024

Pâques à la Pentecôte

50 jours séparent Pâques de la Pentecôte, 50 jours où le Christ ressuscité prépare ses disciples à leur mission d’annoncer le Royaume de Dieu, de prolonger son œuvre d’amour, 50 jours pour préparer les cœurs à la venue de l’Esprit Saint, ce Dieu qui vient en nous.

Les apôtres ont eu besoin de ce temps pour entrer dans la pédagogie du Christ, nous avons aussi besoin de ce temps pour comprendre que la Bonne Nouvelle de la résurrection du Christ passe aussi par nous !  C’est seulement après la Pentecôte que les disciples ont reçu assez de force pour vaincre leur peur et sortir annoncer à tous le pardon de Dieu en Jésus Christ. N’ayons pas peur de l’Esprit Saint, Il vient faire Alliance avec nous pour le bien de tous.

Beaucoup d’adultes vont être confirmés à la Pentecôte le dimanche 19 mai à la Cathédrale de Reims, environ 120 personnes dont 25 de notre Espace Missionnaire, le samedi 25 mai, 6 jeunes recevront le sacrement de la Confirmation à l’église saint Vincent de Paul. Quelle joie de savoir que certains disent aujourd’hui oui à l’action de l’Esprit en eux pour continuer la mission du Christ.

Nous aussi nous avons besoin de laisser l’Esprit Saint nous renouveler pour vivre davantage de sa paix, sa joie, son amour. Le pèlerinage diocésain du lundi 20 mai nous aidera aussi à cela au lac de Bairon. Vous pouvez vous inscrire au secrétariat. Une journée sur l’Esprit Saint est organisée par la fraternité missionnaire diocésaine le samedi 22 juin à Rethel, une belle occasion de redécouvrir la puissance de l’Esprit.

La fête de notre Espace Missionnaire le dimanche 30 juin nous aidera aussi à rendre grâce pour ce que le Seigneur nous donne de vivre, le temps proposé par la communauté du Chemin Neuf cet été à BTC (Be the Church) sera aussi un moment favorable pour écouter le Seigneur. Vous pouvez vous inscrire directement sur le site internet de la communauté.

Jésus ressuscité leur dit de nouveau : « la paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint ! » (Jn 20, 21-23)

Thibaut +

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Dimanche  14 avril 2024

Une petite clarification quant à la prière pour le « peuple juif »

Vous connaissez la vocation à l’unité des chrétiens de la Communauté du Chemin Neuf à qui l’espace missionnaire Reims-Est a été confié. Nous l’exprimons dans la liturgie eucharistie par un développement de la prière de la paix : « Seigneur Jésus qui a dit à tes disciples “Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix”, etc. ». Cette prière est située au moment où nous nous apprêtons à communier, nous en profitons pour nous souvenir des déchirures du corps du Christ et nous implorons sa paix sur l’ensemble de ce corps.

À la fin de cette prière figure également cette incise : « Donne ta paix aussi au peuple juif qui a reçu les alliances et les promesses, peuple dont tu es issu ». Elle remplace la formulation « Donne ta paix à Israël, le peuple dont tu es issu ». Ce changement avait été décidé en chapitre de communauté cet été, pour éviter toute confusion avec l’état d’Israël.

Pourquoi prier à cet endroit pour le peuple juif ? Parce que, comme expliqué plus haut, nous scrutons le mystère du corps du Christ, or c’est précisément ce qui a amené le concile Vatican II à parler des Juifs : « Scrutant le mystère de l’Église, le Concile rappelle le lien qui relie spirituellement le peuple du Nouveau Testament avec la lignée d’Abraham (Nostra Ӕtate 4) ». Notre prière pour la paix rappelle le fondement théologique de cette incise : l’importance de ce peuple ne tient pas seulement au fait que Christ en soit issu, mais aussi à ce qu’il « a reçu les alliances et les promesses » – une expression biblique (Rm 9,4) qui a été reprise par le Concile Vatican II (Lumen Gentium §16). Or, ces alliances et ces promesses demeurent irrévocables (saint Paul l’explique en Rm 11,29). Comme hier, nous sommes intrinsèquement liés à ce peuple sur le plan spirituel, ce qui une fois de plus est à distinguer de ce qui se passe dans l’état d’Israël.

Pierre+

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Dimanche 7 avril 2024

Homélie de la veillée pascale 2024

Levons nos yeux vers Jésus

Les femmes se rendent au tombeau le dimanche matin et elles qui avaient les ténèbres dans le cœur témoignent d’une chose extraordinaire : en levant les yeux, elles ont vu que la pierre avait déjà été roulée, alors qu’elle était très grande. Voilà la Pâque du Christ, voici la force de Dieu : la victoire de la vie sur la mort, le triomphe de la lumière sur les ténèbres, la renaissance de l’espérance dans les décombres de l’échec. C’est le Seigneur, le Dieu de l’impossible, qui a roulé pour toujours la pierre et commencé à ouvrir nos cœurs, pour que l’espérance n’ait pas de fin. C’est donc vers Lui que nous devons, nous aussi, lever les yeux.

Et alors nous aussi : levons nos yeux vers Jésus. Après avoir assumé notre humanité, il est descendu dans les abîmes de la mort et les a traversés par la puissance de sa vie divine, ouvrant une brèche de lumière infinie pour chacun. Ressuscité par le Père dans sa chair, dans notre chair, par la force de l’Esprit Saint, il a ouvert une page nouvelle pour le genre humain. Dès lors, si nous laissons Jésus nous prendre par la main, aucune expérience d’échec et de douleur, aussi douloureuse soit-elle, ne peut avoir le dernier mot sur le sens et le destin de notre vie. Désormais, si nous nous laissons saisir par le Ressuscité, aucune défaite, aucune souffrance, aucune mort ne pourra arrêter notre marche vers la plénitude de la vie.

Frères et sœurs, Jésus est notre Pâque, Il est Celui qui nous fait passer des ténèbres à la lumière, qui s’est lié à nous pour toujours et nous sauve des abîmes du péché et de la mort, nous entraînant dans la ruée lumineuse du pardon et de la vie éternelle. Frères et sœurs, levons les yeux vers Lui, accueillons Jésus, le Dieu de la vie, dans nos vies, renouvelons-Lui notre “oui” aujourd’hui, et aucune pierre ne pourra étouffer nos cœurs, aucune tombe ne pourra enfermer la joie de vivre, aucun échec ne pourra nous condamner au désespoir. Frères et sœurs, levons les yeux vers Lui et demandons-Lui que la puissance de sa résurrection fasse rouler les pierres qui oppressent nos âmes. Levons les yeux vers Lui, le Ressuscité, et marchons avec la certitude que, sur le fond obscur de nos attentes et de nos morts, se trouve déjà la vie éternelle qu’Il est venu apporter.

Sœur, frère, que ton cœur explose de joie en cette fête de Pâques !

Pape François

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Dimanche 31 mars 2024

Joyeuses Pâques 2024

Alléluia, Alléluia! Christ est vivant, Ressuscité!

La pierre du tombeau a été roulée;

Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés. 

En Lui se lèvent la justice et la paix;

Heureux ceux qui peinent, ils seront relevés.

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Dimanche 24 mars 2024

La Semaine Sainte

Avec le dimanche des Rameaux nous entrons dans la semaine appelée Semaine Sainte pour les catholiques, car c’est une semaine très particulière dans l’année où nous faisons mémoire des évènements incroyables de la vie de Jésus au moment de sa mort et de sa résurrection.

C’est le temps de sa Passion, temps de ses derniers adieux vécus lors du repas du Jeudi saint où il donne comme un testament à ses disciples, temps du reniement et de sa condamnation à mort, de ses souffrances dans l’injustice de son jugement, temps de sa mort sur la croix, temps de sa mise au tombeau le Vendredi Saint, et temps de la surprise 3 jours après du tombeau vide car le Christ est ressuscité le dimanche de Pâques !

On peut vivre cette semaine en suivant les célébrations liturgiques à l’église, en relisant les évangiles qui racontent ce passage particulier de la vie de Jésus, en priant seul, en famille, avec d’autres chrétiens. Les diverses propositions de célébrations dans notre espace missionnaire sont là pour cela.

On peut vivre cette semaine en étant attentif à ce que nous mangeons : s’abstenir de viande le vendredi saint et jeûner en prenant moins de nourriture, faire la fête le dimanche de Pâques avec une belle table et des œufs qui nous rappellent ce symbole de résurrection : la vie sort de la coquille comme le Christ sort vivant du tombeau !

On peut vivre cette semaine en écoutant un Stabat Mater, la Vierge Marie au pied de la croix, une musique méditant sur la condamnation du Christ comme la Passion selon saint Mathieu de Jean Sébastien Bach.

On peut vivre cette semaine en contemplant l’amour fou du Christ, lui qui est passionné des hommes mais si mal compris dans son message et sa vie sur ce qu’il nous ouvre avec Dieu, qu’il appelle son Père.

On peut vivre cette semaine comme une descente dans le désespoir et une remontée dans la victoire.

On peut vivre cette semaine comme une grande Semaine Sainte.

Car le Christ qui était mort est ressuscité, pour nous ouvrir des chemins de vie !

Thibaut +

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Dimanche 17 mars 2024

Prier avec les Psaumes 

Au sein de notre Espace missionnaire, nous poursuivons notre parcours sur la prière. Lundi dernier (11 mars), en traitant de la prière liturgique, nous nous sommes arrêtés sur la prière des Psaumes. Pourquoi continuer à prier aujourd’hui avec ces prières écrites il y a plus de 2500 ans ? Leurs thèmes semblent parfois bien éloignés de nos préoccupations.

Nous nous sommes arrêtés sur le Ps 85, qui commence ainsi : « Écoute, Seigneur, réponds-moi, car je suis pauvre et malheureux » (v.1). Un Psaume assez abordable. Mais pourquoi le prier lorsque nous ne nous sentons pas « pauvre et malheureux » ? Une première réponse consiste à se souvenir que Jésus a prié les Psaumes, et que par leur moyen il s’est adressé à son Père.

Ainsi, pouvons-nous l’accompagner lorsqu’il s’est tourné vers son Père dans sa passion, puis nous extasier avec saint Irénée, en observant que la dernière demande de ce Psaume – « accomplis un signe en ma faveur » (v. 17) – a bien été exaucée quand il a ressuscité.

Il existe également une raison plus actuelle de prier les Psaumes : dans nos liturgies, nous ne prions pas seuls, mais avec toute l’Église. Ainsi, en suppliant avec le Ps 85, nous nous associons à tous ceux qui, en ce moment, sont en proie à la précarité. Ce faisant, nous continuons à joindre nos voix à celle du Christ, non plus au Christ d’il y a 2000 ans, mais à celui qui, s’identifiant aux plus petits, continue à intercéder auprès de son Père.

D’ailleurs, les Psaumes présentent l’avantage d’élargir notre prière : nous ne nous restreignons pas à la seule supplique, mais nous parcourons un itinéraire au cours duquel nous faisons l’expérience de la rencontre du Seigneur, une rencontre qui déjà nous relève et nous soutient dans nos tribulations.

Enfin, ces Psaumes nous accompagnent dans les temps liturgiques. Ainsi, par le truchement de ce Ps 85, premier samedi de Carême, l’Église implore l’aide de Dieu pour parvenir à accomplir son voyage spirituel vers Pâques.

Vous voulez essayer ? Venez prier les laudes dans la chapelle de l’adoration le mercredi et vendredi matin à 8.30.

Pierre+

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Dimanche 10 mars 2024

Un nouvel élan pour notre Carême !

Nous sommes déjà à la mi-Carême.

Une partie du chemin est déjà derrière nous, mais un bon bout reste encore devant nous.

Comment repartir de plus belle ?

Où trouver ce petit élan qui nous fera basculer ?

Le plus simple est de choisir un moment concret pour faire le point. Pour nous y aider, nous allons proposer une soirée dite de « réconciliation » jeudi 14 mars de 20.30 à 22.00. Nous commencerons par une petite exhortation autour de la Parole de Dieu, puis nous aurons la possibilité de nous recueillir dans un climat de prière, nous pourrons ainsi exposer au Seigneur tous ces lieux de nos vies où la réconciliation est absente. Des démarches seront proposées, en particulier la confession (sujet de l’edito du 4 février dernier, disponible sur le site de l’EM, et en version papier dans l’église).

Oui, la grâce doit passer dans nos vies ; prenons-en les moyens. Les enfants du catéchisme vivront une célébration du même genre le 13 mars et le diocèse proposera toute la journée du mercredi 20 mars, en l’église Saint Jacques, le sacrement du pardon.

Enfin, nos propositions de Carême sont toujours là, en particulier le parcours sur la prière le lundi soir de 20.30 à 21.30. Saisissons toutes ces opportunités pour dynamiser notre cheminement vers Pâques !

« Nous vous en supplions, au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2Co 5,20).

 

Pierre+

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Dimanches 25 février et 3 mars 2024

La prière

Saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars, aimait à dire : « La prière n’est pas autre chose qu’une union avec Dieu. », « La prière est une douce amitié, une familiarité étonnante…   C’est un doux entretien d’un enfant avec son Père » et « Plus on prie, plus on veut prier. »

Notre parcours de Carême nous a introduits à la prière d’Alliance, prière en 5 étapes : une mise en présence c’est-à-dire une prise de conscience que le Seigneur est là et qu’il nous attend, un temps pour dire Merci, un temps pour dire Pardon, un temps pour dire S’il te plait, et une conclusion avec la prière du Notre Père.

La prière est toujours un défi et nous pouvons faire nôtre cette demande des disciples à Jésus : « Seigneur, apprends-nous à prier » (Luc 11, 1)

La prière est un chemin que l’on prend chaque jour et qui nous façonne. Elle nous révèle qui nous sommes, elle est un reflet de notre vie intérieure, de la liberté de notre esprit. Elle nous révèle aussi le visage de Dieu, son identité de Père céleste, elle nous fait entendre sa Parole et vivre de son Esprit.

Nous sommes pauvres dans la prière et avec Saint Paul nous pouvons demander l’aide de l’Esprit : « l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables. » (Romains 8, 26-28)

La prière vient d’abord du désir de Dieu de venir à notre rencontre, c’est Lui qui a soif de nous comme le signifie le cri du Christ sur la croix : « J’ai soif » (Jn 19,28). C’est le désir de Dieu de dialoguer avec l’homme, d’établir une Alliance avec lui. Notre prière est une réponse à la démarche de Dieu et non pas une première approche pour infléchir le cœur de Dieu. C’est Dieu qui le premier se donne pour nous. C’est son amour qui a l’initiative.

La prière devient « un élan du cœur, un simple regard jeté vers le Ciel, un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin la prière est quelque chose de grand, de surnaturel qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. » (Ste Thérèse de Lisieux, Histoire d’une âme)

Alors, dans la confiance, prenons le temps de la prière !

Thibaut +

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Dimanche 18 février 2024

Intercéder au cœur de notre espace missionnaire

La prière… Comme annoncé par le père Thibaut dans le dernier édito, nous voulons promouvoir au sein de notre espace missionnaire la centralité de la prière individuelle et communautaire, répondant ainsi à l’appel de notre pape pour 2024.

Nous avons annoncé que, dès le Carême, plusieurs propositions iront en ce sens. Nous voulons également, et de manière pérenne, que nos activités soient soutenues par la prière et que ceux d’entre nous qui le souhaitent soutiennent par la prière les intentions qui nous sont confiées.

Comment arrivent-elles jusqu’à notre communauté ? Actuellement, soit vous les écrivez sur les cahiers prévus à cet effet et situés dans nos églises, soit vous les adressez au secrétariat (passage obligé pour les intentions de messe). Désormais, vous pouvez également les envoyer à l’adresse : intentionsreimsest@gmail.com

Nous voulons les récolter (en les rendant anonymes) pour les rassembler sur une feuille mise à disposition des priants. Sur cette feuille figureront également les activités, régulières ou exceptionnelles, se déroulant dans notre espace missionnaire ainsi que les intentions de notre pape et de l’Église.

Cette feuille sera mise à disposition de tous ceux qui, parmi vous, en manifesteront le désir (en se signalant à l’adresse email déjà mentionnée ou au secrétariat). Elle sera aussi disponible dans la chapelle de l’adoration (4, rue Raymond Guyot) et nous la transmettrons aux groupes du rosaire présents sur notre espace missionnaire. Enfin, certaines personnes seules, malades ou en maison de retraite pourront la recevoir pour prier à ces intentions.

Pierre+

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Dimanche 11 février 2024

Carême 2024

Sur proposition du pape François, 2024 sera l’année de la prière.  En préparation au Jubilé de 2025, les diocèses sont invités à promouvoir la centralité de la prière individuelle et communautaire. C’est ainsi que le dicastère en charge de la préparation de ce jubilée de 2025 s’adresse au peuple de Dieu.

C’est pourquoi nous avons décidé en équipe pastorale de faire de ce Carême un chemin de prière en proposant les lundis soirs, en dehors des vacances, un temps avec un topo et un moment de prière dans les salles paroissiales de Saint-André.

Nous commencerons par réfléchir sur la prière et nous ferons ensemble une Prière d’Alliance ; puis nous parlerons de la Prière liturgique avec l’importance des psaumes et nous prions l’office de Complies. Nous vivrons ensuite une soirée sur la Prière ignatienne, méthode qui nous permet de méditer des textes bibliques : nous prendrons alors un temps pour prier avec un texte biblique. Nous partagerons la semaine suivante une soirée sur la prière d’adoration avec un petit enseignement et un temps d’adoration : cela nous préparera à la nuit de veille du Jeudi Saint au cours de laquelle nous pourrons, durant toute la nuit, veiller avec le Christ, dans l’église Saint-Jean-Baptiste. Puis nous proposerons d’entrer dans la louange et la joie de la Résurrection avec des chants le mardi 2 avril en rejoignant le Groupe de prière, à la chapelle de la maison Saint-Sixte, 16 rue du Barbâtre.

On peut venir à une soirée ou à l’ensemble du parcours : c’est au choix, suivant nos possibilités.

La chapelle de l’adoration est toujours ouverte en semaine au 4 rue Raymond Guyot et ce peut être un beau lieu pour se poser quelques instants dans le silence et le cœur à cœur avec le Seigneur pendant le temps du Carême.

De même, l’église Saint-Jean-Baptiste est ouverte dans la journée. Peut-être avons-nous aussi à vivre en famille ou chez soi des temps de prière plus soignés ou à installer un coin prière qui nous aide à nous rappeler la présence du Seigneur.

Chaque dimanche après-midipendant le Carême l’église Saint-André sera ouverte de 17h30 à 18h30 pour un temps d’adoration et la possibilité de confessions. Soyons inventifs pour nous rapprocher de Dieu car Lui aussi veut de diverses façons nous rencontrer.

Bon Carême,

Thibaut +

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Dimanche 4 février 2024

 La Confession

Mgr de Moulins-Beaufort a décidé d’emmener les prêtres de notre diocèse à Ars pour une formation sur la confession du lundi 5 au vendredi 9 février prochain.

Pourquoi un tel investissement pour un sacrement qui n’a pas toujours bonne presse ? Parce que c’est un trésor !

Jésus tenait tellement à accompagner ses guérisons de cette phrase : « tes péchés te sont pardonnés » (Lc 5,20, etc.). Cela lui a valu l’hostilité des religieux de son époque : « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » (Mc 2,7).

Mais lui a persévéré. Il ne pouvait consentir à laisser les personnes seules avec leur péché, enfermées dans ce qu’elles ont fait. Il s’est donc évertué à leur redonner les possibilités de repartir : « Va, et désormais ne pèche plus » (Jn 8,11).

Enfin, Jésus a tenu à ce que ce ministère de miséricorde se poursuive après son ascension et l’a confié à ses apôtres : « À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis » (Jn 20,23).

Aujourd’hui encore nous, prêtres, nous sommes témoins de l’action de Dieu dans ce sacrement. Quelle beauté de voir la joie des pardonnés, la joie de ceux qui se sont entendu dire l’Amour de Dieu, là même où jusqu’ici la honte régnait.

Le carême approche à grands pas. Alors entendons l’injonction du prophète: « Venez, et discutons – dit le Seigneur. Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme de la laine » (Is 1,18).

Pierre +

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                                        Dimanche 28 janvier 2024

Be The Church – Festival des paroisses

 Du 29 juillet au 3 août 2024 à l’abbaye Notre-Dame des Dombes (01)

Qui peut venir au Festival Be The Church, le Festival international des paroisses confiées à la Communauté du Chemin Neuf ?

Toute personne proche de ces paroisses.

C’est une semaine unique pour recevoir ensemble la nouveauté de l’Esprit Saint dans chacune de nos paroisses et pour former une grande famille de disciples-missionnaires.

Nous désirons que nos paroisses continuent de se laisser renouveler par l’Amour de Dieu où chacun est prêt à se lever avec conviction pour témoigner et participer à la transformation du monde.

Cet événement est une occasion pour nos paroisses de l’Espace Missionnaire de passer du temps de qualité entre nous, de se former, de prier et de vivre de vraies vacances ensemble !

Il y aura des temps d’enseignement le matin, des petites conférences l’après-midi, des jeux, des temps de détente et du temps pour prier seul ou ensemble.

EN 2024

Cet été, dans le contexte de ce que l’Église traverse et en cette année synodale, il est plus que jamais d’actualité de prendre le temps de s’écouter, de réfléchir et d’expérimenter ensemble l’Église dont nous rêvons. Parce que nous croyons que Jésus appelle chacun d’entre nous à y prendre sa place afin de devenir des communautés davantage accueillantes, fraternelles et passionnées du Royaume.

BTC AUTREMENT

Parce qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir, « BTC » c’est aussi l’occasion, pour ceux qui sont déjà venus, d’expérimenter la grâce du service en offrant aux autres de leur temps et de leurs talents.

Nous avons hâte de vivre cette semaine avec vous. Les enfants, petits et grands, sont attendus, ils vivront une aventure inoubliable avec Dieu dans le magnifique cadre de l’Abbaye et de la ferme des Dombes !

Tous nous somme conviés à ce temps festif et spirituel, alors parlons-en autour de nous, réservons la date et retrouvons-nous cet été à l’abbaye des Dombes !!

Thibaut +

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Dimanche 21 janvier 2024

« Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu »

Dans l’édito précédent, le père Thibaut nous a partagé le thème de la « Semaine de prière pour l’unité des chrétiens » de cette année.

Poursuivons pour ne pas en rester aux seules célébrations officielles. 

Cette cause doit nous engager davantage puisque telle est la prière du Christ :

« [Père] je prie […] pour ceux que tu m’as donnés […], garde-les unis dans ton nom, […] pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.

Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi.

Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17,9..21).

Disciples de notre Seigneur, nous nous devons donc de travailler pour l’unité en vue de témoigner.

À chacun de s’interroger : suis-je facteur d’unité dans ma paroisse, dans les mouvements où je suis engagé, dans la manière dont je parle de l’Église à laquelle j’appartiens, de ses pasteurs, et même des frères et sœurs d’autres confessions chrétiennes ?

Les désaccords peuvent — et doivent — exister, mais n’oublions pas que ce qui nous unit est plus fort : baptisés nous sommes tous membres d’un même corps, irrigués d’un même Esprit, rachetés et appelés à témoigner d’un même Seigneur, Jésus Christ, en vivant un même commandement, celui de nous aimer les uns les autres tel qu’Il nous a aimés.

Et s’il fallait une raison supplémentaire pour œuvrer à l’unité du corps du Fils, en voici une : « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5,9).

Puissions-nous être comptés parmi ces artisans !

Pierre +

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Dimanche 14 janvier 2024

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu… et ton prochain comme toi-même (Luc 10, 27)

Ce sont les chrétiens du Burkina Faso qui ont choisi le thème de la prochaine Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, du 18 au 25 janvier 2024.

La voie de l’œcuménisme

Jésus a prié afin que tous ses disciples soient un (cf. Jn 17,21), en sorte que les chrétiens ne doivent jamais perdre l’espérance, ni cesser de prier et d’œuvrer pour l’unité. Ils sont unis par leur amour de Dieu en Christ et par l’expérience de l’amour de Dieu pour eux. Ils reconnaissent mutuellement cette expérience de foi chez les autres lorsqu’ils prient, célèbrent et servent Dieu ensemble. Néanmoins tout ceci demeure un défi dans les relations interconfessionnelles, y compris au Burkina Faso. Le manque de connaissance mutuelle entre les Églises et la méfiance des uns envers les autres peuvent faire obstacle à l’engagement dans la voie de l’œcuménisme. Certains craignent que l’œcuménisme puisse leur faire perdre leur identité confessionnelle et entrave la “croissance” de leur Église. Mais cette rivalité entre Églises est contraire à la prière de Jésus. Tout comme le prêtre et le lévite du passage de l’Évangile, les chrétiens manquent souvent les occasions de se rapprocher de leurs frères et sœurs par crainte. Pendant cette Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, nous demandons au Seigneur de nous venir en aide et de soigner nos blessures, afin que nous puissions avancer sur le chemin de l’œcuménisme avec confiance et dans l’espérance.

L’unité chrétienne au service de la paix et de la réconciliation

Le contexte particulier du Burkina Faso reflète le besoin de mettre l’amour au centre de la recherche de paix et de réconciliation. Cette quête a souvent été menacée par la perte des valeurs et du sentiment d’appartenance à l’humanité et par une attention déclinante au bien commun, à la probité, à l’intégrité et au patriotisme. À la recherche de réconciliation ont également nui l’appauvrissement spirituel et la poursuite de gains faciles. Face à ces réalités, l’impératif de témoigner de l’amour de Dieu n’en est que plus pressant.

Thibaut+

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Dimanche 7 janvier 2024

Que le Seigneur bénisse cette nouvelle année 2024 !

La liturgie de la messe du 1er janvier nous donne d’entendre le psaume 66 :

« Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.

Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.

Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ;
qu’ils te rendent grâce tous ensemble !
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore ! »

C’est une belle bénédiction pour cette nouvelle année : que la lumière du Seigneur soit sur nous et que nous chantions ensemble ses louanges !

Nous pouvons penser à ce que nous avons vécu l’année passée et rendre grâce à Dieu, lui confier ce qui a été plus douloureux, lui demander pardon pour ce qui a été mal fait ou non entrepris. Nous pouvons lui confier cette année qui vient, à un niveau personnel, familial, relationnel et aussi plus large pour notre Église, notre pays, le monde.

Malgré les difficultés de notre monde et de ce que nous pouvons vivre, l’espérance divine vient nous aider à toujours choisir l’amour.

Que cette année 2024 soit habitée de la présence de Dieu pour que nous puissions aussi aider d’autres à voir et accueillir cet amour du Seigneur.

Que la joie, la paix et l’espérance habitent nos cœurs en cette nouvelle année et que nous puissions en être témoin autour de nous.

Je vous souhaite une année 2024 remplie de la présence de Dieu qui vient élargir notre cœur !

Thibaut +

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1er janvier 2024

« Ils invoqueront mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai » (Nb 6, 22-27)

Lecture du livre des Nombres

Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
« Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras :
Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,
qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix !”
Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël,
et moi, je les bénirai. »

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 Noël 2023

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime » (Luc 2, 14)

Pour nous aider à entrer dans la joie de Noël, nous pouvons écouter Saint Léon, pape au Ve siècle : « Réjouissons-nous ! Il n’est pas permis d’être triste lorsqu’on célèbre l’anniversaire de la vie » écrit-il dans l’un de ses sermons de Noël, aux environs de l’an 450. Ses mots nous secouent : « Chrétien, prends conscience de ta dignité ! […] Souviens-toi que tu as été arraché au pouvoir des ténèbres pour être transféré dans la Lumière et le Royaume de Dieu. » Dieu vient partager notre humanité pour que nous puissions accueillir la lumière de sa divinité.

Dans une de ses homélies de la nuit de Noël, le pape Léon rappelle que la joie de la Nativité est pour tous : « Personne n’est tenu à l’écart de cette allégresse, car le même motif de joie est commun à tous. Notre Seigneur, chargé de détruire le péché et la mort est venu en affranchir tous les hommes. Que le saint exulte, car il approche du triomphe. Que le pécheur se réjouisse, car il est invité au pardon. Que le païen prenne courage, car il est appelé à la vie. »

Dieu se fait petit enfant en Jésus. Le Christ, la Parole éternel du Père, appelée aussi le Verbe, se donne à tous dans l’innocence et la vulnérabilité du bébé de la crêche à Bethléem. C’est dans l’émerveillement que nous pouvons tendre les bras pour recevoir le Seigneur notre Dieu qui se donne. Dieu ne veut pas la guerre, il veut la paix pour tous les hommes, comme le chantent les anges au-dessus de Marie, Joseph et l’enfant Jésus, l’Emmanuel, c’est-à-dire Dieu avec nous !

Thibaut +

« Le Verbe était la vraie lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. (…) Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’Il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. » (Jean 1, 9 et 14)

 

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Dimanche 17 décembre 2023

Participer aux besoins financiers de l’Église

Différents moyens financiers aident à faire vivre notre Église.

Il y a les quêtes dominicales qui servent à la vie de la paroisse, certaines quêtes sont faites pour des causes particulières : Secours Catholique, formation des futurs prêtres, chantiers diocésains, aide aux Églises de Terre Sainte etc.

Il y a les participations financières demandées lors des célébrations de sacrements pour payer les différents frais de fonctionnement.

Il y a les honoraires versés à la paroisse lorsqu’on demande une messe pour un défunt ou pour une action de grâce.

Et il y a le denier de l’Église versé au diocèse qui permet de payer les prêtres et les salariés du diocèse. Cette participation est très importante et est faite une fois dans l’année. Chaque catholique est invité à verser son offrande ainsi au diocèse, qui ne reçoit ni subvention de l’état ni du Vatican. C’est pourquoi il est important que chacun se sente concerné et participe à hauteur de ses moyens.

L’Église vit de la générosité financière de chacun, un grand merci !

Et aussi de la disponibilité de tant de bénévoles qui, chacun suivant ses possibilités, rend notre Église vivante. Un immense merci aussi !

Il nous faut continuer ainsi la mission de l’Église, la participation à l’œuvre du Christ qui continue de se faire connaître et de se donner aujourd’hui.

Notre diocèse de Reims nous sollicite en ce dimanche de la Joie, 3ème dimanche de l’Avent,  pour soutenir la mission au sein de notre Église locale. Nous pouvons prier, rendre grâce, servir et participer financièrement à aider cette annonce de la Bonne Nouvelle.

Merci à chacun pour votre aide.

Thibaut +

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Dimanche 10 décembre 2023

La crèche a 800 ans

Greccio, Noël 1223.

C’est dans cette petite ville du centre de l’Italie, à quelques kilomètres de Rome, que saint François d’Assise invente la crèche. Voilà déjà plusieurs siècles que les chrétiens se réunissent pour célébrer ensemble la naissance du petit Roi de gloire que raconte saint Luc dans son évangile, et les scènes de Nativité décorent les catacombes romaines depuis les premiers temps de l’Église. Nulle trace, pourtant, en ce XIIIe siècle, d’une scène en trois dimensions.

C’est au retour d’un voyage en Terre sainte, où saint François se rend en 1219, que le fondateur de l’ordre des Frères mineurs a l’idée de mettre en place une crèche vivante pour incarner aux yeux des fidèles la réalité de la divine kénose (abaissement), mystère d’un Dieu fait petit enfant.

La tradition est née et se répand d’abord en Italie, puis en Europe. Progressivement, les sculptures de bois remplacent les figurants des saynètes, jusqu’à trôner dans les églises de toute la chrétienté au XVIe siècle, alors que le baroque triomphe dans l’art et l’architecture. Les crèches miniatures domestiques apparaissent quant à elles bien plus tard, puisqu’elles tiennent leur origine de la Révolution Française, lorsqu’en 1793, les églises sont fermées au culte et que les représentations de la Nativité y sont proscrites.

« Pourquoi la crèche suscite-t-elle tant d’émerveillement et nous émeut-elle ? Tout d’abord parce qu’elle manifeste la tendresse de Dieu. Lui, le Créateur de l’univers, s’abaisse à notre petitesse. Le don de la vie, déjà mystérieux à chaque fois pour nous, fascine encore plus quand nous voyons que Celui qui est né de Marie est la source et le soutien de toute vie. En Jésus, le Père nous a donné un frère qui vient nous chercher quand nous sommes désorientés. Il nous a donné son Fils qui nous pardonne et nous relève du péché.

Faire une crèche dans nos maisons nous aide à revivre l’histoire vécue à Bethléem. Bien sûr, les Évangiles restent toujours la source qui nous permet de connaître et de méditer sur cet Événement, cependant la représentation de ce dernier par la crèche nous aide à imaginer les scènes, stimule notre affection et nous invite à nous sentir impliqués dans l’histoire du salut. »
P
ape François, exhortation Admirabile Signum, sur la signification de la crèche, 1er décembre 2019.

Alors, que la crèche de nos maisons dans leur simplicité et leur beauté nous fasse entrer dans ce grand mystère de Dieu qui se fait homme.

Thibaut +

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Dimanche 3 décembre 2023

Christ vient, préparons nous

L’Avent !

Et déjà Noël pointe son nez… Il est bon de temporiser, de préparer nos cœurs. C’est ça, l’Avent (adventus en latin) : ce temps où nous attendons la venue de notre sauveur.

Les oraisons (prières) de la liturgie de cette première semaine nous le disent bien, en voici un petit échantillon :

Lundi, « Accorde-nous, Seigneur, d’attendre sans faiblir la venue de ton Fils, pour qu’au jour où il viendra frapper à notre porte, il nous trouve vigilants dans la prière, heureux de chanter sa louange ».

Mercredi, « Apprête nos cœurs, Dieu très bon, par la puissance de ta grâce, pour qu’au jour où ton fils viendra, il nous juge dignes de prendre place à sa table et de recevoir, de sa main, le pain du ciel ».

Samedi, « Dieu qui as envoyé ton Fils unique dans ce monde pour libérer l’homme de son péché, accorde à ceux qui t’appellent du fond du cœur d’être vraiment libres pour t’aimer ».

Dans notre espace missionnaire, les messes rorate du vendredi, à la lumière de la bougie, ou encore cepetit quart d’heure de chants et de prière, avant la messe dominicale, sont autant de moyens pour nous aider à entrer dans cette attente.

Que Dieu inspire chacun !

Pierre +

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Dimanche 26 novembre 2023

La fête du Christ Roi

Dernier dimanche de l’année liturgique, cette fête du Christ Roi de l’univers nous invite à remettre toutes choses entre les mains du Seigneur pour construire son Royaume de justice et de paix, de vérité et d’amour.

Ce Roi est « doux et humble de cœur » (Mt 11, 29) et il nous demande d’avoir le même cœur tourné vers les autres et particulièrement vers les petits : « Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” » (Mt 25, 40).

Ce n’est pas à la manière du monde que nous devons voir les choses, mais nous laisser convertir pour voir comme Dieu.

Cet évangile lu ce dimanche est un appel à un service concret et simple.

Dieu nous demande d’aimer au quotidien, de poser des gestes simples pour l’autre.

Et puis la semaine suivante nous serons dans le temps de l’Avent, le temps de l’attente : se préparer à Noël mais surtout se préparer à la venue du Christ parmi nous.

Diverses propositions sont faites sur notre Espace Missionnaire, comme de nous retrouver 15 minutes avant la messe dominicale pour prier et ouvrir notre cœur à cette attente. Vous retrouverez ici d’autres propositions .

Vous trouverez aussi en ligne les comptes financiers de l’Espace Missionnaire 2022 qui montrent votre générosité, et soyez en chaleureusement remerciés, mais aussi nos besoins de dons pour continuer la mission.

Et enfin nous pouvons faire une demande au Seigneur dans la prière pour le patronage à l’église Saint-Vincent-de-Paul qui commence petitement afin de rejoindre les enfants du quartier de l’Europe et être ouverts aux chrétiens de ce quartier. Que le Seigneur nous accompagne dans cette œuvre afin de savoir vers qui aller et comment accompagner ces enfants.

Dans ce temps liturgique, le Seigneur veut visiter son peuple, c’est le désir exprimé par les prophètes et réalisé en Jésus Christ. Il faut aussi que notre cœur reste disponible à cette visitation, que notre désir de Dieu grandisse !

Thibaut + 

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6e Journée Mondiale des Pauvres | Diocèse de NantesDimanche 19 novembre : Journée mondiale des pauvres

« Ne détourne ton visage d’aucun pauvre » (Tb 4, 7)

Lire la lettre du pape François pour cette journée

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Dimanche 19 novembre 2023

C’est bientôt le temps de l’Avent

Une année liturgique se termine avec le dimanche de la fête du Christ Roi le 26 novembre prochain, une autre commence avec le temps de l’Avent et nous voudrions vivre ce temps dans l’attente pour préparer nos cœurs à la venue du Christ notre Seigneur.

Voici quelques propositions :

-Avoir 15 minutes avant chaque messe dominicale du temps de l’Avent pour prendre un temps de prière et de recueillement afin d’être « dans l’attente » ;
-Les 3 messes du vendredi à 6h45 à la lueur des bougies pour veiller, suivies d’un petit-déjeuner (8 décembre, fête de l’immaculée conception, 15 et 22 décembre);
-24h d’adoration dans la chapelle de l’adoration du jeudi 21 décembre 17h au vendredi 22 à 17h ;
-Une soirée de louange et de prière de guérison dans l’église Saint André le jeudi 14 décembre à 20h30 ;
-Adoration et confessions les trois premiers dimanches de l’Avent de 17h30 à 18h30 à Saint André ;
-Un temps d’évangélisation le vendredi 22 décembre de 17h à 19h autour de Saint André ;
-La messe de la Saint Nicaise le jeudi 14 décembre à 10h à l’église Saint Nicaise ;
-La journée du pardon à l’église Saint Jacques le mercredi 13 décembre de 10h à 21h ;
-Le calendrier de l’Avent pour les familles, proposé par le diocèse : lecheminversnoel.fr ;
-Partager des cadeaux et des jouets avec la conférence Saint Vincent de Paul ;
-Envoyer une photo de sa crèche sur espacemissionnairereimsest@gmail.com pour un concours ;

et d’autres choses qui peuvent être proposées ailleurs.

Choisissons notre chemin de l’Avent pour en faire un temps privilégié d’attente de la venue du Sauveur.

Thibaut +

Retrouvez toutes les propositions en détails

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Dimanche 12 novembre 2023

A l’écoute de nos évêques

Cette semaine l’Assemblée plénière des évêques de France s’est achevée. Ces derniers ont adressé trois appels dont je me fais le relais à partir d’une interview de notre archevêque sur KTO.

Je suis parfaitement conscient que touchant à des questions de société, ces propos risquent de rentrer en conflit avec l’opinion de tel ou tel. Il importe cependant que chacun sache se laisser interroger par la radicalité de l’Évangile.

La première déclaration manifeste une inquiétude profonde à propos du projet de constitutionnalisation de la liberté d’avorter.

Ces derniers soulignent que notre société française peut mieux faire pour soutenir les droits des femmes, pour accompagner les familles et les personnes en difficulté, et pour souligner la responsabilité que constitue le fait d’engendrer un enfant.

Le second message concerne le projet de loi sur l’immigration.

Les évêques sont conscients qu’il y a de réels problèmes sociaux et politiques à ne pas négliger, néanmoins ils appellent à être vigilant à ne pas perdre notre capacité à partager, il y a un risque réel que nous nous durcissions. Ils alertent en particulier sur le danger d’assimiler les migrants à des délinquants.

Enfin, la troisième exhortation concerne les fortes tensions religieuses dans notre pays, suite aux événements au Proche-Orient. Nos évêques dénoncent les actes antisémites et anti-musulmans. Ils nous invitent à prier et à œuvrer par nos relations avec les uns et les autres, afin d’apaiser le climat, émettant ce souhait que les cœurs chrétiens soient des cœurs pacifiés et pacifiants.

Pierre +

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Dimanche 5 novembre 2023

La Louange

L’invitation à la prière de louange est très importante des psaumes à saint Paul, car elle ouvre notre cœur à la présence si grande et si belle de Dieu.

Les assemblées de prières du mardi soir à Saint-Sixte nous invitent ainsi à louer par le chant et la prière spontanée et à nous ouvrir ensemble à l’écoute du Seigneur qui par les autres et par la Bible vient nous parler. C’est un temps de prière particulier et un exercice spirituel qui ouvre notre cœur à Dieu et aux autres.

Alors que l’actualité pourrait enfermer notre espérance, la louange vient nous remettre sous le regard bienveillant de Dieu qui jamais ne désespère de l’homme.

De même la spiritualité de sainte Thérèse de Lisieux vient aussi ouvrir notre cœur aux dimensions du cœur de Dieu. C’est cela la sainteté : laisser Dieu venir en nous pour lui ressembler davantage.

« Du ciel à la terre, l’actualité de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face demeure dans toute sa “petite grandeur”.
En un temps qui nous invite à nous enfermer dans nos intérêts particuliers, Thérèse nous montre qu’il est beau de faire de la vie un don.
À un moment où les besoins les plus superficiels prévalent, elle est témoin du radicalisme évangélique.
En un temps d’individualisme, elle nous fait découvrir la valeur de l’amour qui devient intercession.
À un moment où l’être humain est obsédé par la grandeur et par de nouvelles formes de pouvoir, elle montre le chemin de la petitesse.
En un temps où de nombreux êtres humains sont rejetés, elle nous enseigne la beauté d’être attentif, de prendre soin de l’autre.
À un moment de complexité, elle peut nous aider à redécouvrir la simplicité, la primauté absolue de l’amour, la confiance et l’abandon, en dépassant une logique légaliste et moralisante qui remplit la vie chrétienne d’observances et de préceptes et fige la joie de l’Évangile.
En un temps de replis et d’enfermements, Thérèse nous invite à une sortie missionnaire, conquis par l’attrait de Jésus Christ et de l’Évangile. »
Pape François, exhortation apostolique sur la Confiance selon la spiritualité de Sainte Thérèse

Louons le Seigneur !

Thibaut +

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Dimanche 22 octobre 2023

Heureux les bâtisseurs de paix

Violence, violence… Chaque jour apporte son lot de nouveaux conflits, les attentats refont surface avec leur lot de barbarie et la violence paraît s’afficher décomplexée. La voici même là où ne nous ne l’attendions pas : certains soutiens à la cause de la planète, eux aussi, y recourent pour se faire entendre ?

Réfléchissons, et confessons-le, ne sommes-nous pas tous tentés par cette illusion ? De fait, lorsque nous entendons ces nouvelles, notre cœur ne s’enflamme-t-il pas ? Notre imagination n’en rajoute-t-elle pas ? Et parfois, nos paroles ne viennent-elles pas contaminer d’autres de cette flamme dévastatrice ? Pourtant la violence ne peut nous conduire à la paix, c’est une illusion. Alors, ne lui laissons pas le monopole de notre cœur. Exposons-le aussi à ce qui l’édifie, scrutons l’Évangile.

Aux foules, Jésus proclamait ses béatitudes (Mt 5,1-12). Retenons en une, « heureux les bâtisseurs de paix : ils seront appelés fils de Dieu ». Bâtir, construire, et non détruire. Un programme plus exigeant, qui requiert plus de patience, certes. Mais là est la vraie direction. Cela élargit le cœur. La violence le rétrécit. La violence c’est l’impasse. La promesse est ailleurs, et les foules qui ont suivi Jésus ne s’y sont pas trompé.

Construire… un peu comme les bâtisseurs de notre cathédrale dont on a fêté la dédicace cette semaine. Oui, construire et laisser ce signe de notre espérance. Bien souvent, il est vrai, cela ne se fera pas sans larmes, pour les injustices, pour les incompréhensions, mais là encore les béatitudes nous précèdent : « heureux les doux, heureux ceux qui pleurent, heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ».

Belle promesse sur laquelle nous pouvons nous appuyer. Appliquons-nous à vivre l’Évangile, exposons-nous à Lui. Et, pour reprendre le titre de la nouvelle exhortation apostolique de notre pape, Louez Dieu ! Tel est le point de départ qui ouvre les portes. Oui, choisissons l’Évangile, choisissons de vivre en frères et sœurs. Alors l’Esprit Saint embrasera nos cœurs d’un Feu qui ne trompe pas, d’un Feu d’une toute autre qualité, et des béatitudes, nous en connaîtrons la saveur.

Pierre +