«Un enfant est né : la naissance est toujours source d’espérance, elle est vie qui s’épanouit, elle est promesse d’avenir», a souligné le Saint-Père au début de son message “À la ville et au monde” ce vendredi 25 décembre. Au terme d’une année qui a rudement mis à l’épreuve la famille humaine, le Pape François est venu rappeler que l’Enfant Jésus est «né pour nous», «pour tous» : «un nous sans frontières, sans privilèges ni exclusions».
C’est donc un appel à la fraternité, dont nous avons «plus que jamais besoin», que le Souverain Pontife a d’emblée lancé depuis la Salle des Bénédictions. «Grâce à cet Enfant, nous pouvons tous nous appeler, et être réellement, frères», a-t-il assuré. Une fraternité qui n’est pas «faite de belles paroles, d’idéaux abstraits, de vagues sentiments», mais qui est «basée sur l’amour réel», capable de compassion, de relation et de disponibilité.
Source : VaticanNews
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (1, 1-18)
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous, nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.