Edito – Le sens de Noël

Edito – Le sens de Noël

Dimanche 13 décembre 2020

Le sens de Noël

Nous vivons cette année une période assez particulière avec ce second confinement, ce couvre-feu et ces célébrations avec des mesures de sécurité. À l’heure des préparatifs de Noël, comment trouver la juste distance entre consommation heureuse et sobriété plaisante ? Comment retrouver le sens de cette fête pour qu’elle soit réussie ?

Comme bien souvent, nous dépensons beaucoup pour les fêtes de fin d’année. La surconsommation galopante est renforcée par la publicité et la surenchère. L’excès devient un problème et mieux vaut prendre du recul et essayer de changer les choses pour revenir à un Noël plus sobre. Une sobriété bienheureuse. Peut-être d’ailleurs que notre pouvoir d’achat a diminué, que les temps sont plus durs pour certains.

Alors justement, posons-nous des questions. Le rapport au cadeau est très variable d’une famille à l’autre. Est-ce que les cadeaux sont indispensables ? Le cadeau n’est pas une fin en soi, c’est un moyen de redire l’importance des uns pour les autres, c’est conforter ou raviver les liens entretenus avec autrui. C’est l’amour « agapè », l’amour gratuit, pur don, pour le prochain qui n’attend pas de réciprocité. Celui à qui l’on offre un cadeau a du prix à ses yeux ! Si le cadeau est bien choisi, en lien avec ce qui se vit, il va toucher l’autre : la sobriété n’est donc pas incompatible avec le fait d’offrir des cadeaux.

Noël en famille mêle aussi des sentiments contradictoires, car, même si on est heureux de se retrouver en famille, rien n’est simple et de vieilles tensions peuvent ressurgir. Noël, c’est aussi profiter les uns des autres. On est réuni, on souffle un peu, on en profite. Noël, c’est prendre le temps de ralentir. Finalement ce n’est pas une catastrophe si l’on fête Noël avec les siens le 26, l’essentiel est de se rencontrer, de s’écouter.

Pour les chrétiens, la fête de Noël, c’est la joie ! La vraie joie, elle est spirituelle, elle a un visage, elle a un nom, c’est quelqu’un, c’est le Christ, « Emmanuel », Dieu avec nous. Même si notre monde va mal aujourd’hui avec cette pandémie, il y a cette joie profonde qui demeure, cette assurance de sentir la présence et surtout l’amour de Dieu en nous.

Noël, c’est Dieu qui vient demeurer chez nous, en nous. C’est la naissance du Christ. Dieu s’est dépouillé, se rendant semblable aux hommes. Il nous rejoint dans une vulnérabilité extrême sous la forme d’un enfant. Ce geste de Dieu a des conséquences théologiques, car face à cette vulnérabilité, nous sommes appelés à retrouver le Christ parmi les plus humbles, à donner priorité aux plus petits, aux personnes seules.

Jésus est venu pour tous les hommes, c’est en cela que Noël porte un message universel. Ce serait faux de nous dire que Jésus n’est venu que pour nous les chrétiens. Alors revenons à la sobriété, à la simplicité, à l’accueil de celui qui est seul, à la beauté d’un cadeau simple qui resserre les liens, à la prière et à Jésus dans notre vie !

Ne ratons pas le vrai sens de Noël ! Bonne fête à chacun ! 

Stephan+

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Dimanche 8 novembre

Choisissons la fraternité !

Chers paroissiens, nous voilà à nouveau plongés dans ce confinement, et pour beaucoup cette seconde vague est difficile à vivre. De plus, devant les drames de ces derniers jours, notamment à Nice, il y a eu l’expression d’une colère et même d’une violence à défendre ce privilège de la liberté (liberté d’expression, liberté d’être soi-même). Cette prise de position est légitime !

Mais je pense que ce qui éclaire la liberté et l’égalité, c’est la fraternité. Sans elle, liberté et égalité deviennent des principes idéologiques froids, violents ! C’est cette fraternité qui bâtit notre maison commune dans laquelle il est bon de vivre en frères et sœurs, comme dans une paroisse ! La liberté est un droit, tandis que la fraternité est un devoir, un appel exigeant ! Alors ensemble, choisissons cette fraternité.

Et pour y arriver, nous devons revenir au Christ, source de notre unité et de notre espérance ! Le Christ, nous pouvons notamment le retrouver dans les nombreuses propositions de notre Espace Missionnaire. Ensemble choisissons de Le mettre au cœur de notre vie, choisissons de vivre cette fraternité et d’en être témoin dans ce monde qui en a tant besoin !

Stephan+

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Dimanches 25 octobre et 1er novembre

Bonne fête de la Toussaint

Comme son nom l’indique la Toussaint est la fête de tous les saints.
Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.

Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’église sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’évangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ces jours qui précèdent la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.

Témoins de l’amour de Dieu, ces hommes et ces femmes nous sont proches aussi par leur cheminement – ils ne sont pas devenus saints du jour au lendemain -, par leurs doutes, leurs questionnements… en un mot : leur humanité.

La sainteté n’est donc pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Les papes nous le font comprendre en béatifiant et canonisant un grand nombre de personnes dont le « petit dernier » Carlo Acutis, ce jeune de 15ans, bien dans son temps, qui a évangélisé sur le net.
Belle figure qui a été béatifiée il y a 3 semaines à peine !

« Il s’agit de devenir ce que nous sommes déjà » !
La sainteté, ce n’est rien d’autre que d’être enfant de Dieu.

C’est la chose la plus simple du monde ! 

Le drame, ce sont tous les baptisés qui ignorent les richesses de leur baptême, leur hérédité ecclésiale !
Je pense à toutes ces existences qui se perdent à la périphérie de leur cœur. Nous sommes pourtant bien habités par un bonheur que personne ne peut nous arracher, l’appel à la sainteté à travers notre foi de chrétien !

Bonne fête à chacun !

Stephan+

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Dimanche 18 octobre 2020

« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu »

Qu’est-ce que cela veut dire ? Et bien, cette réponse de Jésus affirme une distinction entre deux réalités : le pouvoir politique et le pouvoir religieux, sans pour autant affirmer leur séparation, comme on a trop souvent voulu lui faire dire. Il ne s’agit pas de la séparation de l’église et de l’état mais d’une distinction.

Dans la première partie de cette phrase « Rendez à César ce qui est à César », Jésus reconnaît l’importance du domaine politique et l’autorité de l’état. Car  en effet, le but à atteindre en politique, est profondément humain : respect des êtres, protections des faibles, aménagement d’un espace viable et cohérent, etc. Ce sont des objectifs qui rejoignent singulièrement ceux de Royaume de Dieu où le respect et l’amour de Dieu sont inséparables de ceux du prochain. Là où se joue le destin de l’homme, Dieu est présent. Donc, Jésus condamne tout cléricalisme, c’est-à-dire toute prétention de la sphère religieuse à diriger la sphère civile.

Mais il dit aussi dans la deuxième partie « rendez à Dieu ce qui est à Dieu ». Inversement, Jésus condamne tout césarisme, c’est-à-dire toute prétention d’un chef d’état à diriger la sphère religieuse. N’oublions pas qu’au temps de Jésus, César se proclamait Dieu.

Ceci étant dit, il est évident que Dieu et César ne sont pas à mettre sur le même plan, comme s’ils étaient de grandeurs comparables. « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu », mais qu’est-ce qui est à Dieu ? C’est tout. Tout est à Dieu ! Il est le maître du monde et il délègue ses pouvoirs aux autorités de la terre ! Les citoyens doivent se soumettre au pouvoir civil, lui-même assujetti à la loi divine !

Le but de l’homme, ce n’est pas le bonheur sur terre, mais le bonheur au ciel. C’est pourquoi, les décisions des autorités civiles trouvent là leurs limites : elles n’ont jamais le droit d’empêcher un homme d’accomplir sa vocation de fils de Dieu.

« Cherchez d’abord le royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroit ! » (Mt 6, 33)

Stephan+

PS : je vous demande de bien appliquer les « 3 M » au nom du respect de chacun et de ceux qui doivent soigner des contaminés par négligence… « le Masque, le Mètre de distance, les Mains à laver avec le gel ». J’en rajoute un 4ème M : Merci de bien respecter ces consignes !

Stephan+

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Dimanche 11 octobre 2020

Ce que Dieu a commencé

C’est toujours une grande joie pour un prêtre de donner pour la première fois Jésus à un jeune. C’est beau, une première communion : la pureté du cœur, le désir de recevoir Jésus qui habite l’âme de ses enfants, sont pour nous une leçon.

Chers parents, chères familles, chers amis… Il n’est jamais trop tard pour demander cette grâce de l’innocence. Jamais trop tard pour demander cette grâce du recueillement. Pour beaucoup, nous communions depuis longtemps. La première communion de ces jeunes peut être pour nous l’occasion de faire le point de nos âmes. L’occasion de nous rendre compte que nous nous sommes peut-être un peu trop habitués à communier.

Alors c’est le moment de demander à Dieu de faire fondre nos cœurs d’adultes pour que nous retrouvions l’esprit d’enfance, qui est aussi esprit d’émerveillement et d’admiration devant l’amour de Dieu.

Il est bon de retrouver en nous ce rêve fondamental, ce désir premier qui touche l’âme au moment même où l’âge de raison arrive, et qui ne doit jamais la quitter : le désir de devenir des saints.

Merci pour votre présence ! Nous comptons aussi sur vous pour continuer ce que Dieu a commencé dans le cœur de chaque enfant.

Stephan+

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Dimanche 4 octobre 2020

Aujourd’hui, louons le Seigneur !

En cette fin de septembre et début d’octobre, la liturgie nous invite à fêter les Archanges (29 septembre), Ste Thérèse de l’Enfant Jésus (1er octobre), nos anges gardiens (2 octobre), St François d’Assise (4 octobre), Ste Faustine (5 octobre). Beaucoup d’occasions de bénir et de louer le Seigneur.

Les archanges nous disent combien Dieu est beau. Avec d’autres anges anonymes, ils nous font signe discrètement par une intuition à faire le bien, une chute évitée de justesse, une aide à devenir soi-même, une voix que l’on discerne, un geste au bon moment, une joie à vivre le moment présent…
Ils nous invitent surtout à louer Dieu, et à faire avec eux des haltes d’adoration. C’est alors qu’on les entend parfois passer dans le silence amoureux de la prière.

Louer Dieu qui nous ouvre les bras paternels de son amour avec Ste Thérèse, louer Dieu pour la création, notre maison commune avec st François, louer Dieu pour sa miséricorde infinie avec Ste Faustine.
Louer Dieu, c’est recevoir qui Il est et comment il nous le fait partager. Louer Dieu, c’est exalter par toute notre vie notre reconnaissance. Il y a les chants, nos prières et nos silences qui disent quelque chose de Dieu, mais il y a aussi nos actes et notre attention qui manifestent quelque chose de la bonté de Dieu.

Alors, entrons dans la louange ! Seul, en famille, en communauté ! Faisons cet exercice régulièrement, en nous aidant de tel chant, de telle prière, de la proposition de nous retrouver certains mardis soirs à l’église Saint-Vincent-de-Paul…
Rencontrons le Dieu vivant dans la louange, invitons nos proches à trouver Dieu dans la louange.
La louange dans nos vies présentes ne sont qu’un avant goût de ce qui est à venir : la louange éternelle dans le ciel !

“Ainsi les anges innombrables qui te servent jour et nuit se tiennent devant toi, Seigneur, et contemplant la splendeur de ta face, n’interrompent jamais leur louange. Unis à leur hymne d’allégresse, avec la création tout entière qui t’acclame par nos voix, Dieu nous te louons ! ” (Prière Eucharistique n°4)

Louange les mardis : 6/10, 3/11, 17/11, 1/12, 15/12 à l’église St Vincent à 20h30 !!

Père Thibaut du Rusquec, CCN

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Dimanche 27 septembre 2020

Les 4 principes qui guident le Pape François

« Le temps est supérieur à l’espace »

Le temps désigne les moments qui se succèdent, la fluidité de l’existence et la succession des événements. Personne ne peut l’arrêter, personne ne sait ce qui arrivera demain et personne ne connaît les défis qui l’attendent sur le chemin. A l’opposé, l’espace signifie le cadre fixe qui peut être maîtrisé et contrôlé. L’espace permet d’accumuler et il nourrit la volonté de tout contrôler.
Le pape met en garde contre la tentation d’accorder trop d’importance à l’espace. Il s’agit de déplacer la priorité donnée au court terme et au résultat immédiat vers le long terme et le résultat durable. Il s’agit de déplacer la recherche d’une prévision parfaite du futur vers l’accueil de l’inattendu. Ainsi le pape ne privilégie pas l’espace, notamment la norme, mais le temps, c’est-à-dire le cheminement et la croissance des personnes qui ne se font que dans la durée. 

« L’unité prévaut sur le conflit »

Quand nous nous arrêtons à une situation de conflit, nous perdons le sens de l’unité profonde de la réalité. La voie la mieux adaptée face au conflit c’est d’accepter de supporter ce dernier, de le résoudre et de le transformer en un maillon d’un nouveau processus. Pour cela, il faut postuler un principe indispensable pour construire l’amitié sociale : l’unité est supérieure au conflit. La paix est possible parce que le Seigneur a vaincu le monde, avec ses conflits permanents « faisant la paix par le sang de sa croix » Col 1, 20.
Mais le premier domaine où nous sommes appelés à conquérir cette pacification dans les différences, c’est notre propre intériorité, notre propre vie toujours menacée par la dispersion. 

« La réalité est plus importante que l’idée »

Ce critère est lié à l’incarnation de la Parole et à sa mise en pratique : « À ceci reconnaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu dans la chair est de Dieu » 1Jn4, 2. Le critère de réalité d’une parole déjà incarnée et qui cherche toujours à s’incarner, est essentiel à l’évangélisation. Ce critère nous pousse à mettre en pratique la Parole, à réaliser des œuvres de justice et de charité dans lesquelles cette Parole soit féconde. Ne pas mettre en pratique la Parole à la réalité, c’est édifier sur le sable, demeurer dans la pure idée et tomber dans l’intimisme et le gnosticisme qui ne donnent pas de fruit, qui stérilisent son dynamisme.

 « Le tout est supérieur à la partie »

Il faut toujours élargir le regard pour reconnaître un bien plus grand qui sera bénéfique à tous. Mais il convient de le faire sans s’évader, sans se déraciner. On travaille sur ce qui est petit, avec ce qui est proche, mais dans une perspective plus large.
Toute personne (avec ses erreurs) a quelque chose à apporter qui ne doit pas être perdu. C’est la conjonction des personnes, des peuples qui, dans l’ordre universel, conservent leur propre particularité ; c’est la totalité des personnes, dans une société qui cherche un bien commun, qui les incorpore toutes en vérité.

Stephan +

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Dimanche 20 septembre

Prières pour la rentrée !

Prière dite par les enfants :  « Seigneur, aide-nous à te prier chaque jour et à faire des efforts au cours de cette année scolaire, afin de donner le meilleur de nous-mêmes, pour ta plus grande gloire.»

Prière de l’étudiant : « Créateur ineffable, source de lumière et de sagesse, daigne répandre sur mon intelligence un rayon de ta clarté, chasse de moi les troubles ténèbres du péché et de l’ignorance. Donne-moi la pénétration pour comprendre, la capacité de retenir, la méthode et la facilité pour apprendre, l’aisance pour parler. Engage le début, conduit le progrès, couronne la fin, Toi qui, vrai Dieu et vrai homme, vis et règne dans les siècles des siècles. Amen! »  Saint Thomas d’Aquin

Prière du travailleur : « Apprends-moi, Seigneur, à bien user du temps que tu me donnes pour travailler et à bien l’employer, sans rien en perdre.
Apprends-moi à hiérarchiser mes priorités et à te donner du temps par la prière.
Garde-moi de l’idéal de la perfection, sans quoi je me perdrais d’orgueil.
Seigneur, ne me laisse jamais oublier que tout savoir est vain sauf là où il y a travail, et que tout travail est vide sauf là où il y a amour, et tout amour est creux qui ne vient de ta grâce. Que si je le fais par goût du profit, comme un fruit oublié je pourrirais à l’automne. Que si je le fais pour plaire aux autres, comme la fleur de l’herbe je fanerais au soir. Mais si je le fais par ta grâce, je demeurerais dans le bien. Et le temps de faire bien et à ta gloire, C’EST MAINTENANT. Amen »

Bénédiction des cartables : « Dieu qui sanctifies tout par Ta parole, répands ta bénédiction † sur ces cartables et fais que tous ceux qui s’en serviront avec amour et courage, selon Ta volonté, reçoivent de Toi l’intelligence et la force de travailler pour Ta gloire. Par le Christ Notre Seigneur. »

Prière du prêtre : Dieu notre Père, écoute la prière de ces enfants qui te présentent aujourd’hui leur cartable comme symbole de leur travail. Donne-leur de grandir tout au long de cette année dans la foi l’espérance et la charité, et prépare-les toi-même à la mission que tu veux leur confier pour leur bonheur et ta gloire .

Stephan+

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Dimanche 13 septembre 2020

L’heure est à la joie, la joie des retrouvailles

L’heure est à la joie, la joie des retrouvailles. Ce week-end, c’est notre rentrée paroissiale. L’heure est à la fête car c’est une belle occasion de nous retrouver tous ensemble après cet été. Occasion de prier ensemble -notamment pour les futurs confirmés- de rencontrer d’autres paroissiens de l’Espace Missionnaire et de visiter les autres églises où sont célébrées les messes dominicales.

Prenons le temps ce dimanche de re-tisser les liens et même d’en tisser avec les nouveaux venus ! Par ailleurs, avez-vous essayé de retrouver la personne qui vous a écrit une carte cet été, ou de retrouver la personne à qui vous avez écrit ?

La rentrée paroissiale, c’est aussi le moment de donner une impulsion nouvelle à cette année pastorale qui redémarre au rythme de l’école. Vous trouverez un dépliant qui reprend toutes les propositions de l’Espace Missionnaire, ainsi qu’une invitation à visiter le nouveau site internet (espacemissionnairereimsest.fr) dans lequel vous trouverez tout le descriptif de ces propositions.

Certainement, pour cette impulsion nouvelle, vous trouverez ce qui vous convient pour faire grandir votre foi et celle de vos proches. Des personnes à la fin de chaque célébration dominicale de septembre, sont disponibles derrières les tables dans le fond de l’église pour vous accueillir et vous permettre de vous y inscrire. « Recevoir pour redonner », c’est aussi un souhait pour chacun de nous. Nous avons aussi besoin de votre aide et de votre soutien pour mettre en place toutes ces propositions. Plus de 400 serviteurs sont déjà engagés dans tel ou tel service… Pourquoi pas vous ?!

Je vous encourage à remplir ces petites feuilles (bleues pour les nouveaux et rosse pour les plus anciens) permettant autant de choses pour les enfants, les jeunes, les adultes et les couples. Merci pour votre aide !

Dimanche prochain, le 20 nous bénirons les cartables, les portables et les agendas -mais surtout ceux qui les portent- afin de lancer l’année, et le dimanche 27 sera dédié à l’envoi en mission des serviteurs.

Je vous souhaite une année remplie de grâces, où chacun trouve sa place, sa formation et son service pour le bien de tous ! Soyez bénis, bonne rentrée !

Stephan+

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Dimanche 6 septembre 2020

Les 4 défis de notre Espace Missionnaire

L’heure de la rentrée sonne et une nouvelle année scolaire s’ouvre à nous. Pour beaucoup, c’est l’occasion de redéfinir ses priorités, ses engagements après le déconfinement et les vacances.

Pour notre nouvel Espace Missionnaire, plusieurs défis sont lancés. Le premier est de permettre à chaque paroissien de bien placer le Christ au centre de sa vie et de lui confier son travail – professionnel, étudiant, scolaire – dans la prière quotidienne. Prier ne me dispense jamais de travailler de mon mieux, mais me rappelle simplement que ce qui est important pour moi ne laisse jamais Dieu indifférent.

Un second défi est d’entrer dans cette réalité de l’Espace Missionnaire tout en laissant à chaque clocher sa spécificité. Unité dans la diversité, voilà un beau challenge ! Les 4 messes dominicales (Saint-Vincent, Saint-André, Saint-Sébastien et Saint-Jean-Baptiste), notre rentrée paroissiale du 13 septembre, les dîners brassés, les Frat’ Maison, la Semaine missionnaire, les soirées de louange et de réconciliation, le spectacle de la Passion et la Semaine Sainte seront autant de lieux de construction de l’unité de notre Espace Missionnaire ! Tout en prenant bien compte des propositions propres à chaque paroisse.

Plus de 450 personnes sont engagées dans un service et c’est tellement précieux. Cette année, avec l’Equipe Pastorale, nous souhaitons nourrir ce corps de serviteurs par des enseignements pour permettre à chacun de mieux grandir dans le don de soi pour l’Eglise. Prendre soin de tous les serviteurs de l’Espace Missionnaire, voilà le troisième défi.

Enfin, une meilleure communication, pour permettre à chacun de trouver facilement les informations, sera notre quatrième défi. Un nouveau site, des newsletters, un dépliant et un accueil aux célébrations dominicales seront mis en place.

Chacun de nous à sa place et a un rôle à jouer pour construire cette belle Eglise selon le cœur de Dieu. Si nous regardons ensemble dans la même direction, vers le Christ, nous arriverons à bâtir ensemble cette « civilisation de l’amour ».

Je vous souhaite à chacun une bonne et joyeuse année, remplie de fécondités apostoliques !

En union de prière,

Stephan+