Éditos – Année 2021

Éditos – Année 2021

 

Dimanche 19 décembre

La gratitude attitude, source de paix et de joie pour Noël

Noël approche ! C’est bien sûr la joie d’accueillir Dieu parmi nous, de se réjouir pour la naissance de Celui qui vient nous sauver. C’est la joie et la paix qui viennent au cœur de l’hiver, au moment où la nuit est la plus longue.

C’est aussi l’occasion de retrouvailles familiales et d’échanges de cadeaux. L’enchaînement des fêtes d’une famille à l’autre avec parfois des centaines de kilomètres à parcourir, l’hyper-consommation alors qu’on aurait envie de plus de sobriété, les différences de pratiques de la foi entre les membres de la famille… entraînent parfois des tensions à Noël.

Face à ces tensions, nous pouvons identifier trois attitudes possibles :
Je subis la situation : je ne vais pas m’impliquer dans les relations, j’attends que cela se passe ;
Je me braque et je pars à l’affrontement : cette fois-ci je ne me laisserai pas faire !
Je choisis d’accueillir la situation et je crois qu’il peut en sortir quelque chose de bon.
Le chemin à privilégier, vous ne trouvez pas ?

 Alors comment se préparer à consentir à une situation difficile ?
Je reconnais ce qui est important pour moi à Noël : qu’est-ce qui me met dans la joie, dans la paix ? Au contraire qu’est-ce qui m’attriste ou me tend ?
Je repère ce qui est essentiel et ce que je peux lâcher, avec le critère de l’Amour de Dieu, l’amour de moi-même et l’amour des autres.
Je partage ma relecture avec quelqu’un d’autre pour mettre des mots, de la distance grâce à une oreille attentive.
Je me positionne – je décide de bénir par avance la situation difficile et je crois que le Seigneur va agir.
Je demande au Seigneur la grâce d’être dans la paix et la joie là où a priori je pourrais être en combat.

Merci Seigneur de me donner la « gratitude attitude » qui me permet de changer mon regard sur l’autre.

Blanche et Cyrille de La Chapelle

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Dimanche 12 décembre

La gratitude envers soi-même

Apprendre la gratitude vis-à-vis de nous-même est absolument indispensable !

Si je ne suis pas dans la gratitude envers moi-même, il sera difficile de m’aimer et d’aimer les autres. Alors pour cela, il est important de se dire « Je suis une merveille ! ». Nous avons souvent l’intime conviction que ce n’est pas vrai.

L’amour de nous-mêmes oscille souvent entre deux extrêmes mauvais : se surestimer ou se sous-estimer. Arriver à s’émerveiller de ce que nous sommes, tout en acceptant nos limites et nos fragilités est une grande grâce.
S’aimer humblement, c’est prendre conscience de nos valeurs, et en même temps de nos limites et de nos pauvretés ! Sans gratitude vis-à-vis de moi-même, l’amour de Dieu et l’amour des autres est impossible.

Il y a 2 ennemis de la gratitude envers soi-même : la comparaison et les paroles négatives.

La comparaison est toujours mauvaise car elle mène à une impasse :  soit à la jalousie, soit à l’orgueil. Dans les deux cas le fruit est la tristesse. La comparaison nous vole notre joie.

Et il y a les paroles négatives, celles qu’on a dit sur moi, et celles que nous disons sur nous-même !
Ce sont des paroles très dures, blessantes qui enferment, sans espérer un changement possible ! A force de les entendre, on finit par se les dire à soi-même.
Ces paroles sont mauvaises et toxiques pour nous-mêmes. Elles sont fausses. Il faut absolument les rejeter.

Les remèdes à ces ennemis de la gratitude :

  1. Prendre toutes ces mauvaises paroles sur nous-même et les remplacer par des paroles de bénédiction. Des paroles d’amour qui attestent ma valeur : «Je suis aimé de Dieu. J’ai du prix aux yeux du Seigneur. Je suis fils/fille de Dieu. Je suis béni par le Seigneur. »
  2. Accueillir l’amour inconditionnel de Dieu pour moi-même.

C’est le remède le plus puissant et le plus fondamental. Son amour est inconditionnel : Dieu m’aime quoique j’aie fait, quoique je fasse. (Bien sûr il ne se réjouit pas des mauvaises choses que je fais). Mais même lorsque je m’éloigne de lui, il continue de m’aimer. Il est prêt à chaque instant à me donner son amour pour que je puisse reprendre un nouveau chemin.

Il y a aussi cette très belle parole du prophète Is 43,5 : « Tu as du prix à mes yeux, tu as de la valeur et je t’aime… Ne crains pas car je suis avec toi. » Il nous dit que nous avons une immense valeur à ses yeux : Jésus a donné sa vie pour nous racheter, pour nous sauver.
La bible est remplie de paroles qui attestent combien nous sommes aimés de Dieu.
Dieu est bon, il m’aime il est là pour moi et il me pardonne, si j’ai besoin d’être pardonné, car il ne cesse m’aimer.
Seigneur donne-moi de pouvoir faire cette rencontre personnelle avec toi.

Stephan +

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Dimanche 5 décembre

La gratitude envers les autres 

La gratitude envers les autres est cette décision de voir ce qui est beau chez l’autre et de pouvoir le lui dire. Nous avons une fâcheuse tendance à nous fixer sur ce qui ne va pas chez l’autre.

Comme il est facile de pointer du doigt toujours le même défaut et le dire sans pouvoir dire ce qui est beau et ce que nous aimons chez l’autre. 

La gratitude envers les autres, c’est  pouvoir m’émerveiller de ce qu’est mon enfant, mon conjoint, mon papa, ma sœur, avoir un regard positif. Cette simple manière de faire change mon regard sur l’autre, et change la relation.

Si je me fixe sur ce qui ne va pas, je ne verrai plus que cela.

Je me souviens avoir reçu dans mon bureau une personne qui ne pouvait plus «voir en peinture» sa collègue de travail. Elle m’a partagé qu’un jour, elle a décidé de changer son regard sur elle et de la voir comme enfant de Dieu, de voir les qualités qu’elle avait. Elles se sont réconciliées et ont mieux travaillé ensemble.

La gratitude a des bienfaits relationnels

Elle améliore la relation aux autres : fait régner un climat de joie, de paix, facilite la communication, augmente l’attention aux autres, favorise la bienveillance.

Elle diminue la violence.

Dans la vie de couple : la gratitude aide énormément, car elle favorise la relation. Elle dispose au don de soi qui est le cœur de l’amour. Elle est un facteur qui augmente la durabilité du couple.

Dans le travail : elle contribue grandement à la bonne atmosphère. Elle augmente la motivation et l’efficacité des équipes.

L’attitude de gratitude nourrit le lien entre les personnes. Elle permet de changer de regard sur les personnes et sur les situations, elle unifie et pacifie. Elle accroit l’intégration sociale. Plus une personne a l’habitude d’exprimer sa gratitude, plus elle est appréciée.

La gratitude favorise la confiance envers les personnes, la réciprocité.

La cascade du don  : parce que l’on m’a donné, j’entre dans la gratitude et cela suscite en moi le désir de rendre, pour remercier ! 

La gratitude me pousse à faire de même vis à vis des autres, et entraîne les autres à faire de même.

Cultivons donc la gratitude envers notre prochain !

Stephan +

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Dimanche 28 novembre

En Avent !

L’Avent est le temps de la patience et de l’espérance.

Ce premier dimanche de l’Avent nous ouvre aux solennités de Noël et l’attitude juste pour ce temps particulier est celle du veilleur. C’est la raison pour laquelle nous décidons de nous lever la nuit pour veiller, adorer et célébrer les messes « rorate », dites de l’aurore, à 6h45, seulement éclairées par des lumignons. C’est aussi le temps de veiller aux passages du Seigneur dans nos vies, et de lui en être reconnaissants. Les éditos nous inviteront à la gratitude, et un petit exercice sera proposé chaque dimanche.

***

La gratitude est une attitude spécifiquement chrétienne, qui est au cœur de notre la foi chrétienne.

Pourquoi ? Dans la foi catholique, nous croyons que tout vient de Dieu, tout est sorti de Dieu. On appelle ce mouvement en latin « exitus » (c’est St Thomas d’Aquin qui dit cela) « tout vient de Dieu ».

Il a créé ce monde par amour, il a tout créé.

Et tout revient à lui. A la fin des temps, tout sera récapitulé, dans la vie éternelle. Ce mouvement de retour vers Dieu, on appelle cela le « reditus », le retour.

Et comment se fait le retour de toute la création vers Dieu ? Chacune des créatures fait son retour selon son ordre. C’est-à-dire que les choses inanimées, les plantes et les animaux, n’ont rien à faire. En revanche, pour les créatures libres, comme pour nous les hommes, cela se fait librement, par la louange et l’action de grâce, c’est-à-dire par l’attitude de gratitude.

La gratitude envers Dieu, cela peut aussi être la louange. On peut dire que la gratitude, c’est la face intérieure de la louange. La louange est l’expression extérieure du fait que notre cœur est habité par la gratitude.

Les deux se nourrissent l’une l’autre. Parce que je suis dans la gratitude, je vais exprimer cela par de la louange, et mon  cœur s’ouvrira à la gratitude. C’est comme un cercle vertueux.

Tout ceci fait de la gratitude l’attitude intérieure la plus bienfaisante.

Donc, la gratitude envers Dieu c’est simplement rendre grâce, c’est dire merci pour cet amour de Dieu, pour la vie qu’il nous donne, pour la vie avec lui, pour cette relation d’amitié qu’il souhaite avec chacun de nous.

Bonne montée vers Noël !

Stephan+

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Dimanche 21 novembre

Fête du Christ Roi

Cette fête du Christ-Roi, célébrée ce dimanche, clôt l’année liturgique, et nous introduit déjà dans celle qui va s’ouvrir, dimanche prochain, 1er dimanche de l’Avent.

C’est l’occasion de remercier ensemble le Seigneur pour toutes les grâces reçues et partagées dans l’Eucharistie qui nous rassemble dans nos célébrations dominicales.

C’est aussi un moment favorable et propice pour jeter un regard rétrospectif sur ce que fut notre réponse, individuelle et collective, aux pressantes exhortations de notre pape, de notre archevêque et de nos pasteurs soucieux de promouvoir le message évangélique dans un monde qui en a tant besoin en ces temps douloureux que nous traversons.

Je garde en mémoire l’image de notre archevêque à genoux sur l’esplanade de la basilique Notre-Dame de Lourdes, reconnaissant le besoin urgent de prendre soin des victimes des abus et de changer les structures systémiques de l’Église.

Je garde dans mon cœur cette semaine missionnaire et ce premier dimanche autrement.

C’est beau cette église en sortie !

Nous avons parcouru l’année liturgique en compagnie de Saint Marc. Il nous a appris à travers ses récits que le Royaume de Dieu était déjà là et que, par notre participation, nous pouvions davantage le faire advenir !

Jésus a confié à son Église et à chacun de ses disciples, selon sa vocation et ses talents, la mission de proclamer l’Evangile dans le monde, comme Il le fit lui-même.

Notre communauté paroissiale est invitée à entamer une réflexion sur la synodalité, sur cette collaboration clercs et laïcs, sur le fait de vraiment porter ensemble la pastorale qui nous est confiée.

Seuls, nous pouvons peu, mais ensemble nous pouvons beaucoup. Puisons dans l’Eucharistie les énergies qui nous aideront à promouvoir et à multiplier des initiatives prometteuses pour l’essor de notre action commune au service de l’Evangile.

Que l’Esprit Saint habite nos cœurs et éclaire nos esprits afin de devenir de véritables missionnaires du Christ !

Stephan+

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Dimanche 14 novembre

Joie de la mission !

Nous venons de vivre une magnifique semaine missionnaire autour de la paroisse Saint Vincent-de-Paul. Que de visages de personnes interpellées par notre démarche, touchées au cœur parfois, acceptant notre prière ou désireuses d’aller plus loin.

Nous ne pouvons en mesurer les fruits, mais nous savons qu’ils existent pour ces personnes rencontrées ou ces jeunes venus profiter de nos animations.

Ce qui me touche le plus à travers ces visites dans les maisons ou les appartements, ce sont tous ces visages d’enfants, d’ados, d’adultes ou de personnes âgées, chargés d’émotion, de larmes et de joie à travers lesquels nous avons pu rencontrer le Christ lui-même : «Amen je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.» Mt 25. Certainement, il y aura un lendemain pour cette semaine missionnaire : nous ne pouvons en rester là.

Demandons au Seigneur de venir nous éclairer pour adapter au mieux nos futures propositions aux réels besoins des habitants de ce quartier de l’Europe.

Cette semaine missionnaire a mis en mouvement des gens de tous horizons et des services de notre Espace Missionnaire.

Cette collaboration féconde nous a fait du bien et nous lance dans cette dynamique missionnaire que nous retrouverons lors de ces quatre «dimanches autrement» dont le premier a lieu ce dimanche 14 novembre.

Un immense merci à chacun !

Nous nous confions les uns les autres, alors que nous rentrons dans l’Avent et préparons notre cœur à recevoir une fois de plus notre Sauveur.

Stephan +

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Dimanche 7 novembre 2021

Pour faire grandir l’Homme

Alors que s’est ouverte la Conférence des nations unies sur le climat à Glasgow (COP26) en Ecosse, de grandes discussions ont lieu sur le climat sans que cela ne change grand-chose.

Le pape François invitait à «prier pour que le cri de la terre et le cri des pauvres soient entendus», car trop souvent les choix sont uniquement faits pour préserver ses richesses et son mode de vie.

Tugdual Derville, co-fondateur du Courant pour une écologie humaine, invite à passer de l’individualisme libéral à la confiance. Car il s’agit bien de rétablir des liens humains entre nous tous basés sur la confiance, le respect, la vérité, la solidarité. L’écologie humaine préconise une voie, fondée non plus sur la défiance généralisée, mais sur la confiance en l’humanité. À rebours de la logique descendante, qui tend à tout uniformiser, elle compte sur les communautés humaines intermédiaires pour déterminer ensemble les règles qui permettront de relever les défis.

Le Seigneur nous veut libre pour choisir de faire ensemble le bien. Il nous confie la création car Il nous fait confiance.  Il vient nous sauver car Il nous aime, ne voulant pas que la mort et la peur nous enferment. La vie est un chemin créatif qui se partage et se communique, la vie donne la vie !

Que la vertu d’espérance, don de l’Esprit Saint, nous guide afin que les ténèbres du mensonge ne nous envahissent pas :

Seigneur, aide-nous à garder l’espérance en Toi et en chacun d’entre nous.
Que le désir de posséder laisse place à l’esprit de service, que le mensonge laisse place à la confiance, que l’égoïsme laisse place au souci du plus pauvre.
Que ton Amour, Seigneur, envahisse le monde et nos cœurs.

Dans l’évangile de ce dimanche en Matthieu au chapitre 12, une pauvre veuve partage le peu qu’elle a, et cela émerveille le Christ. Magnifique exemple pour chacun de nous car nous avons tous à donner :
« Amen, je vous le dis :
cette pauvre veuve a mis dans le Trésor
plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu,
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle possédait,
tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Thibaut +

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Dimanche 31 octobre

La Toussaint, un appel à être saint

La Toussaint célèbre tous les saints visibles, ceux que l’Église nous encourage à vénérer parce qu’ils sont entrés dans la Gloire de Dieu.

Si à la Toussaint nous célébrons les saints visibles, nous célébrons également tous les chrétiens qui ont été sanctifiés par l’exercice de la charité, de l’accueil de la miséricorde et la grâce divine. Une manière de nous signifier que nous sommes tous appelés à la sainteté et invités, de ce fait, à mettre nos pas dans ceux du Christ.

Nous sommes tous appelés à la sainteté, parce que nous sommes tous appelés à la miséricorde. La communion des saints représente un formidable réservoir de grâces dans lequel l’Église nous encourage à piocher pour mener une vie plus ajustée au cœur de Dieu. Surtout, persuadons-nous que la sainteté n’est pas réservée à une élite !

Pour nous aider, n’hésitons pas à considérer ces saints comme de véritables « grands frères et grandes sœurs dans la foi ».

Une chose est sûre : les saints, eux, supplient sans cesse à notre intention Dieu qu’ils contemplent pour l’éternité. Thérèse de Lisieux nous le rappelle, qui promettait qu’elle passerait son Ciel à faire du bien sur la terre.

Fort heureusement, elle n’est pas la seule à s’acquitter de cette mission, et des milliers de saints célèbres ou anonymes occupent leur éternité à intercéder pour nous auprès de Dieu, en attendant que nous puissions les rejoindre. La fête de la Toussaint est l’occasion de manifester pleinement cette communion mystérieuse.

La communion des saints est un ensemble tellement vaste que l’esprit humain peine à s’y retrouver.

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Dimanche 24 octobre 2021

Fais de moi Seigneur un disciple missionnaire selon ton cœur !

« Soyez des disciples missionnaires ! » exhorte le Pape en vue de la journée mondiale des missions ce dimanche 24 octobre. Pour le saint Père, l’évangélisation passe par 5 dispositions du cœur :

La compassion, l’espérance, la fraternité, la joie et la rencontre.

Cette dernière marque de fabrique du disciple missionnaire selon le pape François est sa capacité à aller à la rencontre de celui qui est différent, qui demeure aux « périphéries du monde ».

Nul besoin d’aller bien loin. Rappelons-nous qu’il y a des périphéries qui sont proches de nous, au centre d’une ville, ou dans notre propre famille » précise le Saint Père.

La rencontre humaine est le préalable à tout témoignage missionnaire. « La mission se base sur une rencontre humaine, sur le témoignage d’hommes et de femmes qui disent : « Je connais Jésus, je voudrais te le faire connaître » rappelle le Pape.

Il s’agit donc pour le missionnaire de chercher le lieu où il pourra rencontrer son prochain.  Jésus n’a pas rencontré les disciples « lors d’une convention, d’un séminaire de formation ou dans un temple » a pointé le pape avec humour ! Depuis toujours, l’annonce du salut de Jésus atteint les gens là où ils sont et tels qu’ils sont, dans leur vie concrète. Aussi, le véritable missionnaire cherche à rencontrer les hommes dans leur vie ordinaire, il est invité à aller de l’avant, prendre l’initiative sans crainte, chercher ceux qui sont loin et arriver aux croisées des chemins pour inviter les exclus.

A la source de l’élan missionnaire vers son prochain réside sa rencontre personnelle avec le Christ. C’est parce qu’une rencontre intime avec le Seigneur s’est produite que le missionnaire est capable de témoigner. Chacun peut se remémorer sa rencontre avec le Christ et rendre grâce pour ce don.

La mission est en ce sens « un reflet de la gratitude ».

Il y a un besoin urgent de missionnaires d’espérance !

La pandémie a mis en évidence et amplifié la douleur, la solitude, la pauvreté et les injustices dont tant de personnes souffraient déjà.

Comme les Apôtres et les premiers chrétiens, nous disons nous aussi de toutes nos forces « Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu » Actes 4, 20.

Car tout ce que le Seigneur a accordé au fur et à mesure, il l’a donné pour le mettre en jeu et le donner gratuitement aux autres.

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Dimanche 17 octobre 2021

Une semaine missionnaire, du 17 au 23 octobre… On a besoin de vous !

Alors que nous nous apprêtons à vive une belle semaine missionnaire, il est bon de revenir ensemble sur le sens de l’évangélisation. « Évangéliser » signifie « porter l’évangile, la Bonne Nouvelle » qu’est Jésus-Christ. Ce dernier, en quittant le monde, a investi les apôtres exactement de cette charge : « Allez et annoncez l’Évangile à toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ».  Dieu a voulu l’Église pour qu’elle manifeste à l’homme, à l’homme d’aujourd’hui, que Dieu veut l’aimer et veut le sauver.

Il ne s’agit pas ici de «défendre une idéologie, ou de vendre un produit – le pape François, aussi bien que le pape Benoît XVI, diraient qu’il ne s’agit pas de prosélytisme – , il s’agit de sauver l’homme en lui apprenant le chemin de l’amour tel que le Christ l’a montré par sa parole et par sa vie». L’Église n’existe que pour évangéliser. Attention, ce n’est pas parce qu’il y a une Église que la mission existe. C’est à cause de la mission que l’Église a été instituée. L’Église n’a pas été fondée d’abord pour le «confort» des chrétiens, mais pour annoncer l’Évangile à tous les hommes. Si elle cessait de le faire, ce ne serait plus l’Église telle que le Christ l’a voulue ! C’est grâce à la mission que l’Église reste vivante. Saint Jean Paul II a écrit que la mission témoigne de la maturité de la foi. Là où la foi est vivante, la mission aussi est vivante !

Alors, ensemble pour cette semaine missionnaire sur la paroisse de Saint Vincent de Paul, ayons ce souci missionnaire dont le besoin est extrême aujourd’hui, et posons-nous cette question : Comment pouvons-nous nous mettre au service de cette annonce de la Bonne Nouvelle à travers cette semaine du 17 au 23 octobre prochain ? Quelles initiatives de prière, de mission, de charité pouvons-nous mettre davantage en place pour cette paroisse de Saint Vincent de Paul ?

Nous avons besoin de vous. Merci de vous signaler au secrétariat ou à la sortie de l’église au père Thibaut. 

Que l’Esprit Saint fasse sauter les barrières de nos peurs et nous inspire l’action concrète ! Soyez bénis !

Merci de venir renforcer les lignes !

Stephan+

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Dimanche 10 octobre 2021

L’appel du Pape sur les abus dans l’Église en France : «C’est le moment de la honte »

Au cours de l’audience générale, le Pape est revenu sur la publication, ce mardi 5 octobre, du retentissant rapport de la CIASE sur les abus sexuels sur mineurs commis dans l’Église de France.

«Hier, la Conférence épiscopale et la Conférence des religieux et des religieuses de France ont reçu le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, chargée d’évaluer l’ampleur du phénomène des agressions et des violences sexuelles commises sur les mineurs à partir de 1950. Malheureusement, le nombre en est considérable», a déclaré l’évêque de Rome.

Compassion pour les victimes

«Je désire exprimer aux victimes ma tristesse et ma douleur pour les traumatismes qu’elles ont subis et notre honte, ma honte, pour la trop longue incapacité de l’église à les mettre au centre de ses préoccupations, et je les assure de ma prière», a insisté le Pape François avant d’asséner avec gravité : «Je prie et nous prions ensemble : à toi Seigneur la gloire, à nous la honte.

C’est le temps de la honte

«J’encourage les évêques et les supérieurs religieux à continuer à faire des efforts afin que de semblables drames ne se reproduisent pas. J’exprime aux prêtres de France ma proximité et mon soutien paternel devant cette épreuve, qui est dure mais salutaire, et j’invite les catholiques français à assumer leur responsabilité pour garantir que l’Église soit une maison sûre pour tous», a conclu le Saint-Père.

Depuis le début de son pontificat, le Pape François a multiplié les initiatives dans la lutte contre les abus sexuels sur mineurs, notamment à la suite du sommet des présidents de conférence épiscopale en février 2019 à Rome.

Prière avec une délégation de la CEF

 «Oui, une prière silencieuse. Le Pape a raison : c’est le moment de la honte face au rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église. Oui, maintenant c’est le temps de la prière, de la conversion, de demander pardon et de tout faire pour que cette honte ne se répète plus jamais, a confié, profondément ému, Mgr Emmanuel Gobilliard», évêque auxiliaire de Lyon.

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Dimanche 3 octobre 2021

Reprise des frat’ maison

Nous désirons offrir à chaque paroissien la possibilité d’avoir un petit groupe de partage dans lequel il pourra vivre la vie fraternelle, le partage et la prière. Une des merveilles des petits groupes de partage, c’est qu’ils prennent soin des personnes individuellement.

C’est une atmosphère de bienveillance et c’est sympa !

Une étude a montré que si une personne a 7 amis dans cette église, elle reste dans cette église ! Sinon, elle part ! Les gens viennent dans une église pour notamment écouter un prêtre, mais ils y restent grâce aux relations ! Les fraternités sont le ciment qui fonde une paroisse ! 

Dans les frat’maison, on vit la fraternité et l’amitié. On ne peut pas connaître tout le monde dans une paroisse, mais on peut connaître tout le monde dans une fraternité !

Qu’est-ce qu’une « frat’maison » ? 

Une frat’maison est constituée de 8 à 10 personnes, des voisins, des amis, des collègues, des paroissiens, qui se rencontrent régulièrement pour vivre 3 dimensions essentielles : la convivialité joyeuse où chacun se sent aimé et soutenu (fraternité), la nourriture spirituelle, partagée ensemble, qui permet à chacun de grandir dans sa foi (formation), la prière qui permet à chacun d’ouvrir son cœur à Dieu et à l’essentiel (prière).

Bien vécues, ces rencontres des frat’maison aideront les membres et, par eux, toute la paroisse, à développer une attitude de service et de sortie joyeuse à la rencontre des autres (service et évangélisation).

Les frat ’maison ont lieu dans les maisons toutes les 3 semaines, et se base notamment sur l’homélie du dimanche.

Je pense vraiment que c’est une grâce pour tous !

« Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres »  Jean 13, 35-39.

Stephan+

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Dimanche 26 septembre 2021

L’envoi en mission des serviteurs de l’Espace Missionnaire !

Quelle joie et quelle chance d’avoir tant de paroissiens qui se sont mis au service de notre Espace Missionnaire. C’est grâce à chacun de nous que nos paroisses sont accueillantes, chaleureuses et peuvent offrir tant de propositions adaptées à tous les âges.

Dans son Principe et Fondement, saint Ignace nous apprend que nous sommes faits « pour louer, servir et respecter Dieu ». En effet, nous ne servons pas le Seigneur par peur, par devoir, ni parce que nous nous sentons coupables, mais parce que nous voulons exprimer ainsi notre joie et notre reconnaissance pour ce qu’Il a accompli pour nous. Grâce au Salut, notre passé a été pardonné, notre présent a un sens, et notre avenir est assuré. Un cœur sauvé veut servir les autres.

Il n’y a pas de service sans importance dans l’Eglise. Certains sont visibles et d’autres moins mais tous ont de la valeur. D’ailleurs, c’est souvent les services petits ou discrets qui font toute la différence. Tous les services comptent parce que nous dépendons tous les uns des autres. En effet, que se passe-t-il lorsqu’une partie de notre corps fonctionne mal ? Nous tombons malade. Le reste du corps souffre.

Le service n’est pas une option à rajouter à notre programme s’il nous reste du temps, mais c’est le cœur de la vie chrétienne. Jésus est venu pour servir et pour donner, et ces deux verbes devraient aussi définir notre vie sur terre. Il est bon que nous puissions redonner ce que nous avons reçu et nous serons comblés de joie !

Je sais bien combien les tâches du quotidien, la vie de tous les jours, au sein d’un couple, une famille, sont déjà « un service » très chronophage que je rends à mes proches. Mais peut-être que je peux aussi rendre un service et prendre une responsabilité dans l’une des propositions de notre Espace Missionnaire. Vous trouverez des feuilles roses ou bleues disposées sur une table dans le narthex de l’église qui reprennent l’ensemble des propositions et services de notre l’espace.

Merci pour toutes celles et ceux qui se donnent dans la paroisse, ils sont plus de 450 !! Soyez bénis. Nous allons prier pour vous et vous envoyer en mission pour cette année qui a déjà bien commencé.  Bonne mission cette année à chacun, pour le salut de tous !

Stephan+

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Dimanche 19 septembre 2021

Quel petit pas pour moi cette année ?

Le pape François était en Hongrie dimanche dernier pour clôturer le 52e Congrès Eucharistique International.
Il parlait ainsi lors de l’Angelus, après avoir remercié chacun :
“C’est ce que je vous souhaite : que la croix soit pour vous un pont entre le passé et l’avenir !
Le sentiment religieux est la sève de cette nation si attachée à ses racines. Mais la croix, plantée en terre, en plus de nous inviter à bien nous enraciner, élève et étend ses bras vers tous : elle exhorte à garder solides les racines, mais sans cloisonnement ; à puiser aux sources, en nous ouvrant aux assoiffés de notre temps. Mon souhait est que vous soyez ainsi : ancrés et ouverts, enracinés et respectueux. Isten éltessen ! [Meilleurs vœux] La “Croix de la mission” est le symbole de ce Congrès : qu’elle vous amène à annoncer par votre vie l’évangile libérateur de la tendresse infinie de Dieu pour chacun.
Dans le manque d’amour d’aujourd’hui, il est la nourriture que l’homme attend.”

Ces paroles peuvent nous aider à regarder ce qu’il peut être bon de faire cette année. En cette rentrée, beaucoup de propositions nous sont faites et il s’agit de choisir ce qui est bon.

Peut-être sera-t-il bon de s’enraciner dans la fraternité, la Parole de Dieu, la prière… Peut être sera-t-il bon de s’ouvrir par le service, l’évangélisation… suivant ce qui a été déjà expérimenté, suivant ce qu’il faut convertir en nous, suivant ce que l’Esprit Saint nous invite à vivre.

Notre vie sera dynamique parce qu’il y aura une tension féconde entre notre enracinement et notre ouverture, entre notre tête et notre cœur.

Le pape dans son homélie dimanche dernier invitait à 3 attitudes : Annoncer Jésus, Discerner avec Jésus, Cheminer à la suite de Jésus.

“Que veut dire marcher à la suite de Jésus ? C’est aller de l’avant dans la vie avec la même confiance, celle d’être des fils et des filles aimés de Dieu.
C’est parcourir la même voie que le Maître qui est venu pour servir et non pour être servi (cf. Mc 10, 45).
Marcher derrière Jésus c’est marcher chaque jour à la rencontre du frère. C’est là que nous pousse l’Eucharistie : nous sentir un seul Corps, nous rompre pour les autres.

Chers frères et sœurs, faisons en sorte que la rencontre avec Jésus dans l’Eucharistie nous transforme, comme elle a transformé les grands et courageux Saints que vous honorez. Je pense à saint Etienne et sainte Élisabeth. Comme eux, ne nous contentons pas de peu ; ne nous résignons pas à une foi qui vit de rites et de répétitions. Ouvrons-nous à la nouveauté scandaleuse de Dieu crucifié et ressuscité, Pain rompu pour donner la vie au monde.

Nous serons dans la joie ; et nous porterons la joie.”

(homélie du pape François à la messe de clôture du congrès Eucharistique à Budapest)

P. Thibaut +

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Dimanche 12 septembre 2021

Prières pour la rentrée

Prière des enfants : «Seigneur, que mon ange gardien soit dans mon cartable. Aide-moi à apprendre peu à peu toutes les sciences que Ta sagesse a créées et que les hommes ont su expliquer. Que je sois attentif au travail que l’on me donne, aux explications qui m’éclairent. Que les professeurs soient de bonne humeur et n’oublient pas que je compte sur leur présence. J’ai toujours un peu peur lorsque j’ai un contrôle, mais je sais que l’Esprit Saint est avec moi. Je Te confie mes amis. Éloigne de moi les ennemis. Que cette journée d’école soit paisible et sereine. Aide-moi à penser à Toi tout au long de la journée. Apprends-moi à parler de Toi pour Te faire connaître aux autres et à prier pour eux. Ainsi soit-il. »

Prière du travailleur : «Apprends-moi, Seigneur, à bien user du temps que Tu me donnes pour travailler et à bien l’employer, sans rien en perdre.
Apprends-moi à hiérarchiser mes priorités et à Te donner du temps par la prière.
Garde-moi de l’idéal de la perfection, sans quoi je me perdrais d’orgueil.

Seigneur, ne me laisse jamais oublier que tout savoir est vain sauf là où il y a travail, et que tout travail est vide sauf là où il y a amour, et tout amour est creux qui ne vient de ta grâce. Que si je le fais par goût du profit, comme un fruit oublié, je pourrirai à l’automne. Que si je le fais pour plaire aux autres, comme la fleur de l’herbe, je fanerai au soir. Mais si je le fais par ta grâce, je demeurerai dans le bien. Et le temps de faire bien et à ta gloire, C’EST MAINTENANT. Amen »

Bénédiction des cartables : « Dieu qui sanctifies tout par Ta parole, répands Ta bénédiction † sur ces cartables et fais que tous ceux qui s’en serviront avec amour et courage, selon Ta volonté, reçoivent de Toi l’intelligence et la force de travailler pour Ta gloire. Par le Christ Notre Seigneur. »

Prière du prêtre : «Dieu notre Père, écoute la prière de ces enfants qui Te présentent aujourd’hui leur cartable comme symbole de leur travail. Donne-leur de grandir tout au long de cette année dans la foi, l’espérance et la charité, et prépare-les Toi-même à la mission que Tu veux leur confier pour leur bonheur et Ta gloire. »

Stephan +

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Dimanche 5 septembre 2021

Vous êtes ici chez vous !

Hé oui, c’est déjà la rentrée ! Alors « bonjour », joie de nous retrouver, et bienvenue aux nouveaux, à toutes les personnes et les familles qui viennent de nous rejoindre ici sur notre Espace Missionnaire Reims-Est ! Vous êtes ici chez vous ! C’est un honneur de vous accueillir !

J’espère de tout mon cœur que vous avez passé de bonnes vacances, que vous vous êtes bien reposés et êtes en forme pour cette nouvelle année scolaire qui débute en ce jour.  J’espère aussi que chacun a pu profiter de cette période estivale afin de prendre du temps pour Dieu, pour les autres et temps pour soi-même !

Pour cette rentrée qui commence, j’ai 3 souhaits. Tout d’abord, celui de vivre davantage la fraternité. Certes nous la vivons le dimanche, lors des grandes assemblées dominicales ; mais c’est aussi possible en semaine, à travers les petits groupes de partage. Nous allons relancer les « frat’maison » pour permettre à tous ceux qui le souhaitent d’en faire partie. Il est important que chaque paroissien ait un lieu de partage, où l’on prend soin de tous et où l’on prie les uns pour les autres.

Mon deuxième souhait, c’est l’ouverture aux autres et la joie de partager notre trésor qu’est le Christ. Cette année, nous allons vivre la semaine missionnaire sur la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul, mi-octobre : une semaine entière au cours de laquelle les occasions ne manqueront pas de vivre des moments fraternels et de partager ce qui nous habite avec les habitants du quartier de Saint-Vincent. Les Dimanches Autrement sont une autre proposition, toujours sur Saint-Vincent : il s’agit de 4 dimanches ouverts à tous, notamment ceux qui n’ont pas ou que peu de lien avec des chrétiens : ils sont invités à vivre la fraternité à travers la convivialité, la louange et un enseignement suivi d’une démarche avant un repas. Nous vous en reparlerons.   

Enfin, mon dernier souhait, c’est que tous, surtout ceux qui ont des responsabilités, n’oublient pas de se ressourcer spirituellement ! La source qui nous anime, c’est le Christ : encore faut-il aller puiser son Eau Vive dans les temps de prière. Jésus nous attends notamment dans la chapelle de l’adoration, quand on veut et quand on peut !

Un florilège de propositions nous attend comme à chaque rentrée, avec une nouvelle proposition pour le monde professionnel à travers « le parcours Nicodème ! ». La bénédiction des cartables aura lieu dimanche prochain 12 septembre à la messe de Saint-André à 10h30.

Que cette nouvelle année pastorale soit pour chacun l’occasion d’une vie fraternelle intense, d’une ouverture aux autres et d’une fécondité apostolique qui s’enracine dans notre relation personnelle à Jésus. Que l’Esprit du Seigneur nous guide ! Bonne année à chacun !

Stephan+

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Dimanche 4 juillet 2021

Venez à l’écart… et reposez-vous un peu !

Beaucoup d’entre nous profitent de ce temps pour aller se reposer au bord de la mer, en montagne ou à la campagne.
Il y a tellement d’endroits à voir, tellement d’occasions de retrouver un lien avec la beauté de la création !

Ceux qui restent ici voient notre ville se déserter, ce qui n’est pas désagréable ! Plus de bouchons, une vie moins trépidante : quel bonheur ! Quand il y a moins de bruit, que les journées sont longues et qu’il fait beau, le simple fait d’être là, d’exister, nous met dans la joie et dans l’admiration.

Cependant, ralentir et s’arrêter, cela ne se fait pas automatiquement.

Parfois les retrouvailles en famille nécessitent des efforts d’adaptation. Pour ceux qui sont seuls ou qui restent chez eux, le changement de rythme ne va pas de soi. Et pourtant nous en avons tellement besoin. C’est là que nous voyons à quel point Dieu nous connaît, il nous montre un chemin de bonheur profond !

Le troisième commandement nous dit : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier » (Exode 20, 8). Et Jésus insiste dans l’Évangile : « Venez à l’écart… Et reposez-vous un peu (Marc 6, 31). Toutes proportions gardées, ce que le Sabbat chrétien (le dimanche) est pour la semaine, l’été l’est pour toute l’année. À notre époque, c’est peut-être à ce commandement-là en particulier que nous reconnaissons que la volonté de Dieu pour nous est tellement bienfaisante.

Le Seigneur lui-même nous invite donc à ralentir et à nous arrêter pour sortir du cours habituel des choses qui par moment s’impose trop à nous.

Ralentir, exister autrement, pour retrouver la liberté intérieure et la joie de vivre. Ralentir pour voir Dieu à l’œuvre dans notre vie, l’admirer, le prier.
Ralentir, pour être attentifs à ceux qui nous sont proches : mon conjoint, mes enfants, mes parents.
Ralentir pour prendre du temps avec chacun d’eux.
Ralentir pour pouvoir les faire grandir et les admirer.
S’arrêter pour permettre à la nouveauté de surgir.
S’arrêter pour ne pas être trop dur avec nous-même et avec les autres.
S’arrêter pour prévoir déjà de choisir telle ou telle proposition de la paroisse ou de s’engager dans un service pour la rentrée. S’arrêter tout simplement !

Déjà Socrate disait que disposer de temps est la plus précieuse de toutes les richesses du monde.

Que le Seigneur nous donne de retrouver un sain rapport au temps, aux autres et à Dieu et qu’il refasse nos forces en profondeur.

Bel été à tous !

Stephan+

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Dimanche 27 juin 2021

Ordination diaconale de Guillaume Pennaforte

Chers frères et sœurs,

Ce dimanche 27 juin à 15h30, je serai ordonné diacre permanent par notre archevêque, Monseigneur Eric de Moulins-Beaufort.

Il y a une petite quarantaine d’années, j’ai été baptisé dans la chapelle de l’église Saint-André. J’ai grandi dans une famille aimante, où le sens du service et de l’engagement étaient très présents.
Je rends grâce à mes parents pour la foi qu’ils m’ont transmise ; dans ma famille, la cohérence du discours et des actes était essentielle !

Le 7 juillet 2007 nous nous sommes mariés, Betty et moi, dans l’église Saint-André. Nous avons alors confié au Seigneur la fécondité de notre mariage… Quelle aventure ! Nous ne savions pas alors, qu’en plus de nos quatre merveilleux enfants, de nos engagements professionnels et pastoraux, viendrait un jour un appel du diocèse au diaconat permanent !

Pour nous qui marchons depuis quelques années sur le chemin de Compostelle, cet appel a raisonné en nous, comme la réponse de Jésus à Thomas, qui l’interroge sur le chemin qui conduit au royaume de Dieu : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » (Jn 14, 6).

Après une année de discernement, et quatre années de formation, le chemin vers le diaconat s’achève. Les « oui » successifs de toute notre famille aux différentes étapes nous donnent foi en l’avenir.
Le chemin vers le Seigneur se poursuivra avec la grâce du sacrement de l’ordre en renfort, pour faire grandir en nous et autour de nous la foi, l’espérance et la charité !

Seigneur, nous te rendons grâce pour ce chemin, viens ouvrir le cœur de chacun de nous à Ton appel. Pour que nous découvrions la mission que Tu nous donnes, sans supériorité les uns sur les autres, mais avec la joie de nous savoir frères et sœurs en Christ !

Guillaume et Betty Pennaforte

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Dimanche 20 juin 2021

Prenons le temps de la relecture

Ça sent la fin ! Fin des cours et séries d’examens, préparatifs estivaux, dernières réunions de… Nous vivons beaucoup de relectures et nous cueillons de magnifiques fruits. Ça sent bien la fin d’année !
Une de plus. Et après, recommence-t-on à l’identique ?

Mais auparavant, suis-je content de cette année, si particulière avec ce second confinement, suis-je content de mes activités, de moi ? Quels seront mes choix prochains ? L’avenir est à ceux qui se lèvent tôt, ou du moins qui le préparent de loin.
A cette fin, un peu de réflexion n’est pas de trop, ni l’honnêteté d’un bilan. Ai-je orienté mes choix vers le Bien, vers autrui, vers Dieu ou me suis-je replié sur moi-même ? Ai-je construit ou me suis-je simplement diverti ?  

Prenons le temps de réfléchir, d’évaluer, de trier et finalement de choisir. Pour cela, j’ai besoin d’intelligence, de conseil, de force, ces dons du Saint Esprit. Le courage ne sera pas de trop car choisir est aussi renoncer à d’autres possibles, accepter de ne pas être partout, sur tous les fronts. En même temps, quelle chance !

Combien de par leur âge ou condition − trop jeunes ou trop âgés, trop fragiles – ont moins de possibilités ouvertes devant eux. Finalement, ma vie est-elle un butinage de micro-actions, un papillonnage affectif, une culture du moi, de mon bien-être, ou bien un apprentissage par le réel du don de soi, de moi ? Ma vie est-elle autocentrée et dispersée, ou bien s’unifie-t-elle progressivement en Christ qui m’appelle à lui en même temps qu’il forme en moi le serviteur ? Beaucoup de paroissiens ont servi notre espace missionnaire cette année et ont unifié leur vie en Jésus.

C’est tellement beau de le constater et de rendre grâce pour cela !

C’est le pape Benoît XVI qui disait : « Le dynamisme de l’être humain se réalise en sortant de soi ; ce n’est qu’en Dieu que nous nous trouvons nous-mêmes, que nous nous trouvons en totalité et en plénitude. »

En cela nous rendons grâce !

Prenons ce temps d’une pause pour faire le point, de nous arrêter pour prier et réfléchir pour mieux repartir vers l’Essentiel, pour déjà préparer nos choix pour la rentrée.

 Stephan+

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Dimanche 13 juin 2021

Ce n’est qu’un aurevoir !

Le Seigneur m’appelle vers d’autres rivages !

Après m’avoir envoyée en mission à Lyon, Paris, La Réunion, Sophia Antipolis, La Martinique, Reims par la voix de la Communauté du Chemin Neuf, le Seigneur m’appelle à reprendre mon bâton de pèlerine missionnaire pour m’emmener vers d’autres contrées, plus à l’Est de la France !

A partir de septembre, je serai chargée de poursuivre la fondation de la Communauté dans la vaste région du Nord Est (Nancy, Metz, Colmar, Strasbourg…) : j’habiterai le foyer d’étudiants de l’Assomption à Nancy, confié à la Communauté par les sœurs de la Sainte-Doctrine.

Je pars en bénissant le Seigneur, comme Marie qui chante son Magnificat ou Syméon qui loue car j’ai vu la Gloire de Dieu à Reims (Luc 1) ! Je le bénis pour chacun de vous qui m’a accueillie et m’a fait confiance !

A Reims, j’ai été témoin de nombreux retours au Seigneur par les Parcours croissance (Alpha, En Chemin vers l’essentiel, Parcours Disciples) ; j’ai pu observer de nombreuses guérisons intérieures parfois même physiques en pratiquant le parcours Délié ; j’ai vu des couples fortifiés ou remis debout par les Parcours Cana ; j’ai été profondément émue par la compassion et les questions de notre petit groupe de soignants sur le front du COVID ; ainsi que par tous ceux qui cherchent à voir le signe du Seigneur dans leur vie professionnelle en faisant le parcours Nicodème.

J’ai souvent été touchée par votre désir, petits enfants en préparation de première communion, et travaillée par l’urgence de vous donner accès à Dieu d’une manière toute simple ; j’ai été bouleversée par votre foi et votre confiance, vous tous qui m’avez sollicitée pour que je vous écoute en profondeur ! J’ai vraiment pris plaisir à vous faire découvrir la Bible, vous tous qui aviez la passion d’entrer dans son univers parce que vous vouliez mieux connaitre qui est le Seigneur !

Autant de petites perles venant de vous qui m’ont enseignée, qui ont nourri ma foi, augmenté mon humanité et me font grandir aujourd’hui dans l’espérance que le Seigneur va encore faire des merveilles là où il m’entraine ! Je verrai à nouveau sa gloire, c’est sûr !

Un grand merci à vous tous qui m’avez accueillie dans la vigne de votre vie ! Je vous garde dans mon cœur, sûre que toutes relations construites au nom du Seigneur demeurent éternellement présentes en Lui ! C’est l’expérience que je fais toujours dans tous les lieux où je suis passée !

Nous serons voisins ! N’hésitez pas à « passer par la Lorraine » ; je vous accueillerai avec joie ! Merci de me donner des contacts si vous en avez! Je me confie à votre prière et vous garde dans la mienne !

D’ici là, nous pouvons prendre le temps de nous dire au revoir le samedi 26 juin autour d’un verre de l’amitié ou d’un repas apporté par chacun à partir de 18h dans le jardin du presbytère de Saint-André !

Alors, à très bientôt !

Sœur Marie-Noëlle

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Dimanche 6 juin 2021

Désirons être en relation intime avec Jésus !

C’est toujours une grande joie pour un prêtre de donner pour la première fois Jésus à un jeune.

C’est beau, une première communion : la pureté du cœur, le désir de recevoir Jésus qui habite l’âme de ses enfants, sont pour nous une leçon.

Chers parents, chères familles, chers amis… il n’est jamais trop tard pour demander cette grâce de l’innocence. Jamais trop tard pour demander cette grâce du recueillement. Pour beaucoup, nous communions depuis longtemps. La première communion de ces jeunes peut être pour nous l’occasion de faire le point de nos âmes. L’occasion de nous rendre compte que nous nous sommes peut-être un peu trop habitués à communier. Alors c’est le moment de demander à Dieu de faire fondre nos cœurs d’adultes pour que nous retrouvions l’esprit d’enfance, qui est aussi esprit d’émerveillement et d’admiration devant l’amour de Dieu.

Il est bon de retrouver en nous ce rêve fondamental, ce désir premier qui touche l’âme au moment même où l’âge de raison arrive, et qui ne doit jamais la quitter : le désir d’être en relation intime avec Jésus.

Merci pour votre présence !

Nous comptons aussi sur vous pour continuer ce que Dieu a commencé dans le cœur de chaque enfant. 

P. Stephan+

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Dimanche 30 mai 2021

Bonne fête aux mamans !

Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.” (Ex 20, 12)

Dans les paroles que le Seigneur donne pour son peuple à la montagne sainte, l’Horeb, cette demande arrive après celles sur la reconnaissance du Dieu unique à qui nous devons rendre un culte et à Lui seul. Honorer signifie donner des marques de respect, d’estime. La première personne à honorer est donc Dieu lui même. Et si nous devons honorer nos parents, ce n’est pas parce qu’ils remplacent Dieu mais c’est parce qu’eux même reçoivent tout de Dieu et qu’ils nous le transmettent. On peut avoir des paroles directes pour la personne à honorer et on peut aussi par sa vie faire honneur à ceux-là même qui nous la donne.

Aujourd’hui nous fêtons les mères, fête instituée au début du XXème siècle d’abord pour encourager la natalité puis après guerre en reconnaissance pour ces mères qui ont perdu un fils. Maintenant il s’agit d’honorer sa mère, puis en juin son père, par un geste de reconnaissance et une parole de remerciement. Cette fête a souvent une dimension trop commerciale, mais nous pouvons la réinvestir afin d’en faire une action de grâce. Car la famille est d’abord le lieu de la transmission de la vie dans une dimension d’amour, avec les limites de chacun. Si la famille est aussi le lieu de blessures, elle est souvent le lieu d’apprentissage de la beauté de la vie et de la croissance dans la confiance et l’amour. Et la mère de famille a une place particulière et essentielle.

Le 31 mai, l’Eglise fête la Visitation où deux mères, Elisabeth et Marie, se retrouvent et se bénissent mutuellement pour leurs enfants, qui sont un don de Dieu.

Pour que les enfants bénissent leur parents, il faut d’abord que les parents rendent grâce pour le cadeau que sont leurs enfants, et ce à tous les âges. La joie de la rencontre de ses deux mères nous invite aussi à la joie pour le don de la vie, en reconnaissant ce qui nous vient de nos parents et ce qui nous vient de Dieu.

Honorons nos parents, honorons Dieu qui est la source de toute vie, honorons Marie et Elisabeth qui ont su se réjouir de l’action de Dieu dans leur maternité.

Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! » (Lc , 41-49)

Père Thibaut

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Dimanche 23 mai 2021 – Pentecôte

« Ils furent tous remplis de l’Esprit Saint… »

Nous pouvons à peine imaginer le changement qui s’est produit lors de la Pentecôte !
Pour nous en donner au moins une petite idée, le texte des Actes des Apôtres parle de tempête et de feu. Un vent violent est entendu par beaucoup de gens, on voit des langues de feu flotter au-dessus de chacun des disciples. Puis les portes s’ouvrent. Des gens, jusque-là timides, se mettent à parler avec assurance, de grandes foules sont touchées par leurs paroles et des personnes se font baptiser.

Comment pouvons-nous être partie prenante de la Pentecôte ? Aimerions-nous vivre, aujourd’hui, quelque chose de semblable : une force « transformante », des langues de feu, des portes et des cœurs qui s’ouvrent et se convertissent parmi les personnes de notre espace missionnaire et de la ville de Reims ?

Jeudi soir, ceux qui ont reçu le baptême dans l’Esprit Saint ont vécu une petite pentecôte en eux. C’est magnifique !

Probablement que nous aimerions vivre une telle expérience, mais en même temps, nous avons peur. Et nous ne savons pas comment susciter une nouvelle effusion de l’Esprit. Nous voulons être transformés, nous voulons transformer le monde, mais nous sommes si faibles et si limités.

Comment pouvons-nous donc revivre et célébrer la Pentecôte aujourd’hui ? Nous devons d’abord reconnaître que c’est uniquement comme un don que l’Esprit de Dieu peut venir à nous. Cela signifie que cet événement est tout à fait hors de notre contrôle : « Le vent souffle où il veut » dit saint Jean quand il parle de l’Esprit. Nous ne pouvons pas contrôler Dieu. Au contraire, nous devons permettre à Dieu de « prendre le contrôle » de notre vie. Il y aurait beaucoup à apprendre de ceci… En effet, nous sommes souvent sous la mouvance d’autres influences : nos propres humeurs, la pression des gens qui nous entourent… Mais l’Esprit a besoin de liberté pour pouvoir agir en nous. Alors donnons-lui notre vie. Offrons à Dieu ce que nous sommes, ce que nous pensons, souhaitons, afin qu’Il vienne, par cette force de son Esprit Saint, nous transformer de l’intérieur pour ressembler davantage à son fils Jésus. Restons ouverts et obéissants pour qu’Il nous soit donné.

Stephan+

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Dimanche 16 mai 2021

L’Unité, fruit de l’Esprit Saint

Après l’Ascension, le départ du Christ, commence le temps de l’Eglise, une Eglise qui se cherche, qui fait des essais, qui semble parfois emportée par les flots en furie. Fort heureusement, l’Esprit Saint est capable de la conduire, de lui montrer le chemin, de l’accompagner par sa présence concrète et discrète. Devant le choix du remplaçant de Judas, l’Esprit montre Mathias qui sera associé au nombre des apôtres.

Saint Jean nous rappelle que grâce à l’Esprit nous découvrons la loi de l’Amour, qui nous rend demeure de Dieu dans ce monde, cet amour qui dimanche dernier avait été proclamé comme loi essentielle du nouveau peuple de Dieu.  Après l’Ascension, en attendant le don de l’Esprit, l’Eglise a le temps de réfléchir sur sa vie et son histoire. Il est vrai que son fondateur, c’est Jésus, le Fils de Dieu mort et ressuscité, mais il est aussi vrai qu’elle est composée par des hommes, pétrie d’hommes et de femmes avec plein de défauts, souvent incapables de dialogue, de compréhension, pleins de rivalités, peu disposés à l’unité. C’est pour cela, que la prière de Jésus est émouvante, une prière adressée au Père, en faveur de ses disciples, une prière insistante pour que l’unité se réalise.  

En regardant les deux mille ans qui se sont écoulés, nous comprenons bien comment la prière de Jésus était nécessaire. Combien de division au long de l’histoire de notre Eglise ? Combien de faux pas que ses disciples ont vécu à la recherche du pouvoir, du prestige ? Combien d’infidélités au-dedans et au dehors ? L’Eglise est faite de pécheurs qui sont en marche vers la sainteté.

Il prie longuement, il promet l’Esprit, il demande à son Père de garder ses disciples dans l’unité. Il montre sa loi divine du commandement nouveau, celui de l’amour. L’unité est un aspect de l’amour, une explicitation du commandement nouveau. L’unité le rend visible, l’actualise. Le mystère de l’unité est déjà décliné dans la théologie du mariage, lorsque les deux personnes ne sont plus deux mais un seul être. Ici, cette unité se réalise entre les membres de l’Eglise, dans un sens spirituel.  L’unité, c’est entrer dans le mystère de la Trinité, car Jésus nous donne le modèle : comme lui et le Père sont un, ainsi ses disciples doivent être un.  L’unité est la perfection de l’amour, car cette unité fait tomber les barrières que souvent nous dressons pour nous défendre ou bien pour primer sur les autres. L’unité est le fruit de l’Esprit Saint par excellence. En attendant la Pentecôte, demandons le don de l’unité, demandons à l’Esprit de la construire dans notre Eglise locale, dans notre Espace Missionnaire, dans nos familles. 

Que l’unité soit parfaite !

Stephan+

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Jeudi 13 mai 2021 – Ascension

De l’Ascension à la Pentecôte

Durant 50 jours, le temps pascal nous a permis de vivre la résurrection du Christ et d’être ainsi renouvelés dans notre être de chrétien, notre être de ressuscité ! Le temps pascal se “clôture” (il s’agit bien plutôt d’une «ouverture» sur le monde entier) par la belle fête de la Pentecôte qui nous permet de recevoir l’Esprit Saint et d’être reconstitués comme des êtres spirituels. Mais, plus encore, à chaque Pentecôte les chrétiens sont établis comme témoins au milieu du monde, témoins de la présence du Christ ressuscité et du Salut offert à tout homme dans l’Église.

Nous serons plus que jamais constitués et établis comme missionnaires au jour de la Pentecôte. Aussi, nous sommes invités à entrer dans ce mouvement même de la mission que l’Esprit fait vivre à l’Église. Jésus, durant toute sa vie terrestre, a été poussé par l’Esprit dans son apostolat quotidien.

Pour vivre à plein cette magnifique fête de la Pentecôte, l’Église propose de s’y préparer pendant 9 jours. En effet, la durée qui sépare la fête de l’Ascension de celle de la Pentecôte permet à chacun de vivre une « neuvaine préparatoire » en priant quotidiennement l’Esprit-Saint pour qu’il nous aide à ouvrir nos cœurs. Pour cela, il nous est donné de prier avec cette invocation à l’Esprit Saint du Veni Sancte Spiritus (la séquence liturgique du jour de la Pentecôte). Outre sa dimension d’appel au Don de Dieu, cette prière permet de découvrir ce que l’Esprit Saint peut accomplir dans nos cœurs et celui de nos frères.

Puissions-nous entrer véritablement dans une Pentecôte personnelle, une Pentecôte pour notre Espace Missionnaire, pour tous ceux qui seront baptisés dans l’Esprit Saint au sein du parcours Alpha, et dans cette belle proposition du diocèse à laquelle une 40taine de nos paroissiens participent. Nous prions notamment pour eux !

Voici donc cette prière à l’Esprit Saint que nous pouvons répéter tous les jours pendant cette neuvaine «Veni Sancte Spiritus» :
« Viens, Esprit Saint, en nos cœurs et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière. Viens en nous, père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ; dans la fièvre, la fraîcheur dans les pleurs, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse, viens remplir jusqu’à l’intime le cœur de tous tes fidèles. Sans ta puissance divine, il n’est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti. Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé.
À tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés. Donne mérite et vertu, donne le salut final, donne la joie éternelle. Amen ».

Stephan+

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Dimanche 2 mai 2021

Les Orthodoxes célèbrent Pâques !

Ce dimanche 2 mai nos frères orthodoxes célèbrent Pâques, car depuis de nombreux siècles nous n’avons plus le même calendrier entre chrétiens d’Orient et d’Occident.

Voici une explication de ce jour par un prêtre orthodoxe :

Le Saint et Grand Dimanche de Pâques, nous célébrons la vivifiante Résurrection de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus Christ. La Résurrection du Christ est solennellement proclamée pendant les matines du dimanche de Pâques. Cet office a lieu, soit le dimanche matin, très tôt, soit vers le milieu de la nuit du samedi au dimanche. Quelques prières sont lues. Puis le célébrant apparaît aux portes royales de l’iconostase. Il tient en main un cierge allumé. Le chœur chante : “Venez, prenez de la lumière à la lumière sans soir et glorifiez le Christ ressuscité des morts“. Une fois de plus, l’Église d’Orient nous représente le mystère chrétien comme un mystère de lumière ; cette lumière, dont l’étoile de Bethléem indiquait la naissance, a brillé parmi nous avec une clarté croissante ; les ténèbres du Golgotha n’ont pu l’éteindre ; elle reparaît maintenant parmi nous, et tous les cierges que les fidèles tiennent en main et qu’ils allument maintenant proclament son triomphe.

Une procession se forme. Elle sort du sanctuaire. Elle s’arrête hors de l’église, devant la porte. Souvent – mais cette coutume n’est pas universelle – on lit alors l’évangile de la Résurrection selon saint Marc (16, 1-8). Puis on chante le grande antienne triomphale de Pâques : “Christ est ressuscité des morts. Par sa mort, vainqueur de la mort, aux morts il a donné la vie “.

Les fidèles s’embrassent les uns les autres. Ils se saluent en disant : ” Le Christ est ressuscité “, à quoi l’on répond : ” En vérité il est ressuscité “.

Les matines sont suivies par la liturgie de Saint Jean Chrysostome, liturgie eucharistique traditionnelle. L’épître, qui consiste dans les premiers versets des Actes des Apôtres (1, 1-8), mentionne le fait de la Résurrection : “C’est aux Apôtres qu’avec de nombreuses preuves, il s’était montré vivant après sa passion. Pendant quarante jours, il leur était apparu et les avait entretenu du Royaume de Dieu“. On trouvera peut-être étrange que l’évangile ne soit pas un des récits de la Résurrection. L’Église, en cette fête de Pâques, nous fait entendre le début de l’évangile selon Saint jean : «Au commencement était le Verbe…» Le verset, “Et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas connue” ne signifie pas que les ténèbres n’ont pas accepté et reçu la lumière, mais plutôt que les ténèbres ont été impuissantes à maîtriser et à éteindre la lumière, cette lumière dont nous voyons aujourd’hui le triomphe. À la fin de la liturgie, le célébrant lit la très belle homélie de Saint Jean Chrysostome pour la fête de Pâques :

Le Christ est ressuscité,
et la mort est terrassée.
Le Christ est ressuscité,
et les démons sont tombés.
Le Christ est ressuscité,
et les Anges sont dans la joie.
Le Christ est ressuscité,
et voici que règne la vie.
Le Christ est ressuscité,
et il n’est plus de mort au tombeau.
Car le Christ est ressuscité des morts,
prémices de ceux qui se sont endormis.
À lui gloire et puissance dans les siècles des siècles.
Amen.

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Dimanche 18 avril 2021

La bibliothèque de livres spirituels s’ouvre à tous !

Fin 2019, une bibliothèque a vu le jour dans le narthex de l’église Saint-André.
Le but n’est pas qu’esthétique, il est aussi et surtout spirituel. Cette bibliothèque s’est remplie peu à peu de livres spirituels, et il est temps maintenant de la faire vivre ! Uniquement avec de bons livres !
Elle sera inaugurée le 9 mai prochain.
D’ici là, vous pouvez encore acheter, par exemple à la Procure, et offrir à la paroisse, le livre spirituel qui vous a le plus touché ! Vous y inscrivez à la première page votre nom et n° de téléphone. Ainsi, ceux et celles qui l’emprunteront pourront vous envoyer un texto ou vous appeler pour partager leurs impressions.

C’est un beau cadeau à nous faire les uns aux autres, qui nous aidera à grandir dans notre vie spirituelle à travers la lecture. Vous pourrez déposer votre livre dans la bibliothèque avant le 9 mai, et compléter le cahier prévu à cet effet.
Merci par avance pour tout ce que vous ferez dans cette optique-là !

Pour que le livre de spiritualité porte du fruit, fasse grandir notre âme et nous permette d’être davantage unis à Dieu :

Se mettre au calme.
Mieux vaut ne pas lire dans le métro.

Les livres de spiritualité ne sont pas des romans ! 
Ces livres ne sont pas pour autant réservés à une élite intellectuelle.
On lit beaucoup plus facilement qu’on ne peut l’imaginer.

Insérer si possible la lecture dans un temps de prière.
Demandons d’abord à l’Esprit Saint de nous rendre attentif, d’éclairer notre intelligence et d’ouvrir notre cœur.

Faisons suivre la lecture d’un temps de méditation silencieuse, voire d’une oraison.
Le livre de spiritualité nous permet de rencontrer autre chose, nous-même, un Autre.
Cet espace de liberté nous met à part, en communion avec le monde  et avec l’Église.

Prendre son temps.
L’important n’est pas de lire le plus possible, mais de laisser la pensée de l’auteur cheminer en nous.
Le livre n’est pas efficace, il conduit à l’essentiel.  On peut l’arrêter et le reprendre.

Il y a une grande liberté dans la lecture. On peut lire 10 pages et réfléchir pendant 3 jours si besoin.

Accepter de se laisser enseigner.
Ne pas lire avec des idées toutes faites, le livre est une pédagogie.

Tâcher de « faire passer dans sa vie ce que l’on a lu et appris ».
Remercions Dieu après la lecture.

Pour nourrir sa vie spirituelle, il ne s’agit pas de tout lire, mais de se laisser guider par des ouvrages et des auteurs éprouvés.

Stephan+

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Dimanche 11 avril 2021

Allez et annoncez l’Evangile à toutes les nations !

Alors que nous sortons de ces belles célébrations de Pâques, nous voici dans un nouveau temps où nous nous préparons à l’accueil de l’Esprit Saint dans quelques semaines, à la Pentecôte.

Un nouveau parcours vient d’être lancé sur le diocèse, et plus d’une centaine de personnes le suit pour se préparer au baptême dans l’Esprit Saint, ce moment où chacun donne sa vie à Jésus et désire vivre davantage des fruits de l’Esprit Saint. Parmi ceux-ci, il y a celui de pouvoir simplement rendre compte de l’espérance qui nous habite, de la joie d’avoir une relation personnelle et intime avec Jésus.

Il est bon de pouvoir mettre des mots sur notre foi, de pouvoir en témoigner, d’évangéliser. Attention, ne perdons pas le sens de ce mot « évangélisation ». « Évangéliser » signifie « porter l’Évangile, la Bonne Nouvelle » qu’est Jésus-Christ. Ce dernier, en quittant le monde, a dit à ses apôtres, et à nous tous: « Allez et annoncez l’Évangile à toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Dieu a voulu l’Église pour qu’elle manifeste à l’homme, et aussi à l’homme d’aujourd’hui, que Dieu veut l’aime et veut le sauver.

Il ne s’agit pas ici de « défendre une idéologie, ou de vendre un produit, ni de prosélytisme, mais de sauver l’homme en lui apprenant le chemin de l’amour tel que le Christ l’a montré par sa parole et par sa vie ».

L’Église n’existe que pour évangéliser. Ce n’est pas parce qu’il y a une Église que la mission existe. C’est à cause de la mission que l’Église a été instituée. L’Église n’a pas été fondée d’abord pour le « confort » des chrétiens, mais pour annoncer l’Évangile à tous les hommes. Si elle cessait de le faire, ce ne serait plus l’Église telle que le Christ l’a voulue ! C’est grâce à la mission que l’Église reste vivante. Saint Jean-Paul II a écrit que la mission témoigne de la maturité de la foi. Là où la foi est vivante, la mission aussi est vivante !

Alors, ensemble, ayons ce souci missionnaire dont le besoin est extrême aujourd’hui, et posons-nous ces questions : comment pouvons-nous nous mettre au service de cette annonce de la Bonne Nouvelle. Quelles initiatives de prière, de mission, de charité pouvons-nous mettre davantage en place en paroisse ?

Que l’Esprit Saint fasse sauter les barrières de nos peurs et nous inspire l’action concrète !

Stephan+

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Dimanche 4 avril 2021

Christ est ressuscité!

Il est vraiment ressuscité !

Alléluia !

 

 

 

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Dimanche 28 mars 2021

Je connais Jésus, je voudrais te le faire connaître !

Le carême touche à sa fin. Nous l’avons vécu en mettant l’accent sur les 5 essentiels. Des belles  propositions  nous ont aidés à vivre ce temps de conversion à grandir dans la prière, la fraternité et  le service pour davantage  nous configurer au Christ.

La pandémie est toujours présente avec son lot de souffrances.  Qui ne s’est pas dit à un moment ou à un autre que « sans Jésus  ma vie n’aurait pas de sens ». Ce chemin vers Pâques, aura pu faire prendre plus  conscience à chacun de ce cadeau de la foi qu’il porte et du désir de le partager et d’en témoigner.

La  fraternité missionnaire diocésaine, le curé de la cathédrale, l’équipe pastorale locale et Matthieu Cossiez vous invitent à un évènement missionnaire dans et autour de la cathédrale de Reims le Samedi Saint (3 avril). Le thème retenu « De la Mort à la Vie » permettra d’aborder les visiteurs dans la cathédrale et les passants aux alentours et  dans le centre-ville pour un échange,  pour annoncer Pâques et pour les inviter aux différentes démarches, temps de louange, de témoignages et prières dans la cathédrale.

Pour 1h ou tout l’après-midi, dans la rue ou au service des démarches dans la cathédrale chacun est le bienvenu. Ce temps de mission est l’occasion de montrer que l’Eglise est en sortie et sera certainement porteur de belles rencontres. Le pape François nous encourage : « la mission est un contact humain, elle est le témoignage d’hommes et de femmes qui disent à leur compagnon de voyage : je connais Jésus, je voudrais te le faire connaître » (Sans Jésus nous ne pouvons rien faire ).

En vivant  cette mission au cœur  de Pâques nous sommes appelés avec Jésus à passer de la mort à la Vie : à mourir à nos peurs, nos doutes, nos incapacités  pour revivre avec Jésus dans la foi et l’espérance.

Rendez-vous samedi prochain à 14h dans la cathédrale pour annoncer ensemble la résurrection de notre Seigneur.

Pour un service dans la cathédrale, vous pouvez contacter Matthieu Cossiez (cossiez.matthieu@orange.fr).

Belle semaine sainte à chacun !

Elisabeth et Thierry Mestrallet

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Dimanche 21 mars 2021

Vademecum… Viens avec moi

En cette cinquième semaine de carême, Jésus me dit : « Viens avec moi ! » Nous l’entendons ce dimanche, « Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ». Comment le suivre en pratique ? Pour cela j’ai besoin de lui, sans lui je ne peux rien faire de bon, je me replie sur moi-même au lieu de m’ouvrir à l’autre. Alors moi aussi je lui demande : « Viens avec moi !»

Avant de vivre la Passion, Jésus prie son Père, pour tous ceux qui croiront en Lui, c’est à dire nous ! « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. »(Jn 17,21). Cette unité ne va pas de soi, elle demande de s’y engager, dans nos familles, notre Espace Missionnaire, et aussi dans la famille des églises chrétiennes. Il s’agit de « garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. » (Ep 4,3). L’enjeu est de taille : que le monde croie.

Vademecum… Un document, publié le 4 décembre dernier par le Conseil Pontifical pour l’Unité des Chrétiens est passé relativement inaperçu…

C’est le « vademecum œcuménique ». Il s’adresse aux évêques mais aussi à tous les catholiques ; « c’est une sorte de boussole sur le chemin de l’unité ». C’est un document concret, facile à lire, qui explique bien la démarche œcuménique de l’Église catholique, et décrit quelles initiatives peuvent être entreprises pour «marcher ensemble, prier ensemble, travailler ensemble» comme dit le pape François. En partageant notre vie de foi avec d’autres chrétiens, en priant avec et pour eux, et en rendant par nos actes un témoignage commun de notre foi chrétienne, nous grandissons dans l’unité que le Seigneur désire pour son Église.

Concrètement, Vendredi Saint, au temple boulevard Lundy à 16h, nous lirons ensemble, protestants et catholiques, la Passion. Pâques est le fondement de notre foi, partagé par toutes les églises chrétiennes.

Vademecum : « viens avec moi » nous dit Jésus, en nous rapprochant de lui, nous nous rapprocherons les uns des autres, avec l’aide de l’ Esprit Saint.

Jean-Michel Proix

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Dimanches 21 et 28 février 2021

Humilité, chemin de pardon et fraternité :
notre chemin de Carême

Le Carême s’ouvre avec le mercredi des Cendres. Cette célébration nous a permis d’entrer dans ce nouveau temps liturgique par la petite porte de l’humilité. “Nous avons baissé la tête pour recevoir les cendres”, parce que le Carême est une “descente humble au-dedans de nous-mêmes et vers les autres” sur la “voie de l’humilité“, a affirmé le pape François lors de son homélie du mercredi des Cendres. “Le Salut n’est pas une escalade pour la gloire, mais un abaissement par amour“, a-t-il souligné. Le mercredi des Cendres rappelle que l’homme est poussière, mais que “sur notre poussière, Dieu a soufflé son Esprit de vie”, a affirmé le pape François. Il s’agit de ne pas accorder trop d’importance à ce qui passe, à ce qui est poussière, mais à redécouvrir “le feu de la louange, qui brûle les cendres de la lamentation et de la résignation”.

Cette route du Carême peut paraître exigeante, mais nous ne sommes pas seuls. Et si l’homme chute souvent, il peut revenir à Dieu, tel le fils prodigue. “C’est le pardon du Père qui nous remet toujours debout“, a expliqué le pape. Il a invité à cette occasion les confesseurs à “être comme des pères” : “ne fouettez pas, embrassez !”.

Retourner vers Jésus, c’est aussi faire comme le lépreux de l’Évangile qui demande à être sauvé, a expliqué l’évêque de Rome. L’homme a besoin de “la guérison de Jésus” et ne doit pas hésiter à “mettre devant lui [ses] blessures” et lui demander : “Guéris mon cœur !”

Nous pouvons garder ces trois mots pour notre chemin de Carême : humilité, chemin de pardon et fraternité. Le Seigneur veut nous aider à accueillir la vie en abondance, une vie d’amour qui est donnée et partagée. Comme il serait beau que d’autres découvrent l’amour inconditionnel de Dieu pour eux. Mais c’est aussi reconnaître que nous ne sommes pas le centre du monde : vivre dans l’humilité, que nous pouvons nous tromper : alors nous devons prendre le chemin du pardon, et que “nous sommes tous liés” : c’est le sens de la fraternité, les conférences de notre archevêque nous aideront à méditer cela.

Regardons ce que nous avons à faire pour ce Carême ou plutôt ce que nous devons laisser, ce à quoi nous devons renoncer, ce qui doit être réduit en cendres pour laisser le Seigneur briller en nous.

“Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l‘évangile.” Mc 1, 15

Père Thibaut

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Mercredi des Cendres 17 février 2021

Vivre le Carême en paroisse

Chouette le carême ! Je dis chouette, parce que c’est une chance de nous rapprocher de Dieu et une autre chance de nous laisser approcher par Dieu ! C’est une chance pour nous désencombrer des choses inutiles et pour revenir à ce qui fait l’essentiel de notre vie. Le carême, c’est 40 jours d’amour, 40 jours capitaux pour préparer Pâques et nous convertir !

Cette entrée en carême s’est ritualisée par cette tradition des cendres. Cette cendre, elle symbolise la pulvérisation du péché ! On réduit en poudre, le bois sec, le bois mort, infécond. Et on exprime ainsi notre volonté de brûler notre mauvaise vie ! « Convertissez-vous, le royaume de Dieu est tout proche » disait Jésus, à la suite de son cousin Jean-Baptiste qui prêchait la conversion du cœur !

Vivre le carême n’est ni une guerre contre le chocolat, ni un défi à relever ou à réussir ! Chaque chrétien est invité à choisir un lieu de conversion (un « effort de carême ») dans l’intimité de son cœur. Inutile de s’en vanter. Vouloir tout révolutionner dans sa vie et prendre de nombreux engagements est peu réaliste. Pour s’aider, la technique « S.M.A.R.T » peut s’avérer pertinente à appliquer. Il s’agit de choisir de vivre un effort qui soit « spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, temporel ». C’est sans doute le meilleur moyen de choisir un petit effort tout simple pour le « Bien-Aimé » à partir de mercredi prochain et de le tenir jusqu’à la fin du carême… voire plus longtemps si affinité.

Si l’Eglise a choisi de proposer ce temps de préparation avant Pâques, ce n’est pas pour que chacun se referme sur lui-même ! Au contraire, il s’agit d’un temps vécu collectivement. Nous devons nous stimuler les uns les autres dans cette belle course à faire le bien.

Cette année, nous vous proposons de vivre davantage l’équilibre dans les « 5 essentiels ». Une action pour chaque essentiel nous permettra de grandir vers une maturité spirituelle et d’imiter concrètement Jésus. Par exemple, les conférences des vendredis de carême données dans notre église par notre archevêque sur la vie fraternelle sont autant d’occasion de faire grandir en nous la formation, le service et la vie fraternelle.

Il est bon, en ces temps difficiles de pandémie, de prendre plus soin les uns des autres. Les personnes de notre Espace Missionnaire en ont tous tellement besoin : présence, attention, joie, paix, unité, réconfort, pardon, bienveillance et délicatesse… Tout cela est donc à privilégier comme autant d’occasions pour nous encourager à nous rapprocher de Dieu. C’est d’autant plus vrai que le carême vise aussi à porter dans la prière les catéchumènes de notre paroisse qui seront baptisés la nuit de Pâques.

A nous de vivre ces petits dons et renoncements pour mieux retrouver le Christ et de trouver des résolutions personnelles, adaptées, mesurables, réalistes et réalisables.

Stimulons-nous pour vivre le carême comme un beau temps pour préparer nos cœurs à la joie pascale, laissons-nous guider par l’Esprit !

Bon carême à chacun de nous !

Stephan+